OFFSHORE PROGRAMMING LIVRE BLANC

Ceux qui suivent Tubbydev depuis un moment savent qu'une partie de notre activité, notamment dans le développement d'informatique "lourde" (c/c++, java, websphere, oracle, .net, lotus) est l'offshore programming avec une filiale en Russie et en Ukraine. Nous avions par ailleurs commencé à bloguer par ce sujet sur un blog que nous avons reléguéici et qui n'est plus mis à jour depuis un moment.. Pourquoi n'est-il plus mis à jour ? Simplement parce que de notre point de vue, l'offshore programming, tel qu'il était défini il y a encore 2 ans n'EXISTE PLUS. Il existe maintenant un marché MONDIAL du développement informatique et notamment un prix mondial moyen du développement (alors qu'avant il existait de vrais différences de coûts) PAR type de business ET type de technologie (regardez rentacoder.com pour vérifier ça). Pour être concret, un développeur SAP coûte maintenant plus cher à Moscou qu'à Paris mais un développeur ukrainien en C/C++ coûte toujours moins cher à Kiev. Un développeur Websphere pour activités bancaires ne se trouvera pas à St-Petersbourg ou en Inde avec les mêmes connaissances fonctionnelles qu'un développeur Websphere ayant travaillé pour une banque en France, tout simplement parce que l'environnement "business" du développeur indien ou russe n'est pas le même que celui du français et qu'il verra les choses d'une autre façon. Bref, il PEUT ETRE intéressant de faire développer des applications à l'étranger pour en baisser le coût MAIS il faut vérifier avant l'importance de la nécessité de connaissances fonctionnelles "business" dans l'appli concernée.

Une bonne étude du sujet commencerait par l'établissement d'une matrice à 2 entrées (type d'activité -telecom, commerce, achats, banque, etc..-  et type de technologie - sap, c, c++, oracle, .net, etc...) avec à l'intersection les + et les - de chaque zone d'offre..

Beaucoup de personnes intéressées par l'offshore programming continuent de tomber sur notre ancien blog "offshore programming" et nous demandent notamment notre livre blanc "offshore programming" qui malgré l'évolution décrite plus haut contient des éléments encore intéressants

 

Le sommaire de celui-ci, écrit en 2005, est:

INTRODUCTION.. 

1 DEFINITIONS

1.1 REGIE

1.1.1 Régie chez le client

1.1.2 Régie délocalisée

1.2 FORFAIT

1.3 EXTERNALISATION

1.4 DELOCALISATION

1.5 OFFSHORE

2 CONTEXTE METIER DU DEVELOPPEMENT INFORMATIQUE

2.1 HISTORIQUE DU MONDE INFORMATIQUE DE 1985 A NOS JOURS

1985 : LE DEMARRAGE

1990 : L’ESSOR.

1992-1996 : LA CRISE

FIN 1996 : LA RELANCE

1999 : L’EMERGENCE DE LA NOUVELLE ECONOMIE

2001 : LES PRESTATIONS EN REGIE SONT REMISES EN CAUSE

2.2 LES ENTREPRISES FRANÇAISES SOUHAITENT-T-ELLES TRAVAILLER AU FORFAIT OU A DISTANCE ?

2.2.1 Les avantages et les inconvénients de la régie

2.2.2 Les avantages et les inconvénients du forfait

2.2.3 Le déclin de la régie classique ?

3 CONTEXTE ECONOMIQUE : LA MUTATION DES ENTREPRISES DANS LE CADRE DE LA MONDIALISATION.

3.1 LA MUTATION DES ENTREPRISES : VERS UN MODELE D’ORGANISATION EN RESEAU.

3.2 L’AVENIR DES ENTREPRISES TECHNOLOGIQUES.

3.3 LES ENTREPRISES EXTERNALISENT DE PLUS EN PLUS

3.4 CAUSES ET CONSEQUENCES DE LA DELOCALISATION

3.4.1 La cause principale de la délocalisation : le coût du travail en France

3.4.2 La délocalisation : une perte immédiate d’emplois dans le secteur concerné

3.4.3 Le comportement au niveau micro-économique

3.4.4 La délocalisation partielle : une solution

3.5 LA REVOLUTION DES SERVICES ET LA FRANCE DANS LE VILLAGE GLOBAL. 

3.6 LES SERVICES SONT LES MOTEURS DU DÉVELOPPEMENT DES PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT

3.7 LES FACTEURS QUI RENDENT INEVITABLE L’INTERNATIONALISATION DES SERVICES. 

3.7.1 La démographie (main d’œuvre et marché)

3.7.2 Le modèle de coûts né de l’internationalisation des services

4 L’OFFSHORE : UNE TENDANCE DE FOND.. 

4.1 DES NOUVEAUX DECIDEURS IT DANS LES ENTREPRISES

4.1.1 L’éclosion des DSI

4.1.2 La valorisation du service Achats

4.2 UNE CONJONCTURE FAVORABLE AU DEVELOPPEMENT DE L’OFFSHORE

4.2.1 Les dépenses IT en berne en Europe

4.2.2 Une conjoncture sociale propice

4.3 L’EXEMPLE DU DEVELOPPEMENT OFFSHORE AUX ETATS-UNIS

4.4 L’EXEMPLE DE L’OFFSHORE EN INDE

4.5 L’OFFSHORE AUJOURD’HUI EN FRANCE. 

4.6 LES ECONOMIES POTENTIELLES

4.7 LA DEMANDE D’OFFSHORE PROGRAMMING EN 2004

4.8 LES FREINS A LA PRATIQUE DE L’OFFSHORE VUS PAR LES CLIENTS POTENTIELS

5 L’OFFRE D’OFFSHORE PROGRAMMING

5.1 L’OFFRE GEOGRAPHIQUE

LE CAS PARTICULIER DE LA RUSSIE ET DE L’UKRAINE

5.2 L’OFFRE DES DIFFERENTS MODELES

6 LES CLES DE LA REUSSITE D’UN DEVELOPPEMENT EN OFFSHORE PROGRAMMING

6.1 LES METHODES SEQUENTIELLES

6.2 LES METHODES ITERATIVES

6.3 UN EXEMPLE DE METHODOLOGIE : RATIONAL UNIFIED PROCESS. 

6.3.1 Présentation

6.3.2 Six principes fondamentaux respectés par RUP

6.4 LA BONNE ORGANISATION POUR UN DEVELOPPEMENT DE PROJET EN OFFSHORE

6.4.1 Intérêt du modèle “onsite-offsite-offshore”

6.4.2 Schéma récapitulatif

6.5 2005 : UNE ANNEE CLE POUR LE DEVELOPPEMENT D’UN NOUVEAU MODELE DE FONCTIONNEMENT : LA REGIE DELOCALISEE

7 EXEMPLES D’OFFSHORE

7.1 UNE MULTINATIONALE FRANCAISE DEVELOPPE SA TMA EN THAILANDE

7.2 UN GROUPE MONDIAL FAIT UN APPEL D’OFFRES OFFSHORE POUR TESTER LE MARCHE. 

7.2.1 Contexte

7.2.2 Envoi de l’appel d’offre à 54 sociétés

7.2.3 Seulement 30 sociétés répondent

7.2.4 Des réponses très différentes

7.2.5 Conclusions tirées de cet appel d’offres par le client final et le consultant

7.3 COUT D’UNE EQUIPE DE 7 DEVELOPPEURS PHP EN REGIE DELOCALISEE EN UKRAINE

 

et vous pouvez le téléchargez (il pèse en zip + de 1,8 Mo) en cliquant sur le lien suivant:

 

http://tubbydev.typepad.com/offshore_programming_livreblanc_Tubbydev.zip

 

Mots clés IceRocket :
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Mots clés del.icio.us :
Mots clés Technorati :

septembre 9, 2007 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (6) | TrackBack (0)

Sur le port de Bordeaux, les chinois construisent pour Lafarge

 C’est un article du Monde du 6/05 qui nous apprend que:

Dans la zone portuaire de Bassens, au nord de Bordeaux, une cinquantaine d'ouvriers et de techniciens, combinaisons et casques jaune safran, s'activent au pied de deux silos de 53 mètres de haut. Depuis le début du mois d'avril, ils travaillent sur le chantier de construction d'une usine de broyage de laitiers de la société française Lafarge Ciments, filiale du groupe Lafarge. Elle devrait produire, d'ici à l'automne 2006, 250 000 à 300 000 tonnes de laitiers, une matière première de substitution au clinker plus écologique, utilisée dans la composition du ciment. L'investissement s'élève à 20 millions d'euros.

et que

"Nous avons choisi cette entreprise pour ses performances économiques mais aussi pour ses compétences techniques, assure Hervé Peuportier, directeur des projets de développement chez Lafarge Ciments. Le groupe Chinois ne lui est pas inconnu : il a déjà construit deux cimenteries en Chine, pour le compte de Lafarge, leader mondial du ciment. "Nous avons pris des dispositions drastiques vis-à-vis de CBMI en France", tient à préciser M. Peuportier.

Le groupe chinois, déjà présent en Europe (Italie, Espagne, Albanie) et en Afrique (Maroc, Tunisie, Mauritanie), mais en France pour la première fois, a dû se plier aux exigences de Lafarge : il a créé une succursale afin de rattacher et rémunérer les ouvriers selon la convention collective de la métallurgie.

CBMI a dû se rapprocher d'un cabinet de conseil en droit social et signer le "Global Compact", une charte de bonne conduite de l'ONU destinée à promouvoir les pratiques éthiques dans les entreprises. Autant de mesures pour éviter les critiques sur les effets pervers de la mondialisation, dans un contexte national de tension sur le marché du travail. "Lafarge demande plus que dans les autres pays, notamment en Asie, mais ça nous aide à nous améliorer", confirme, avec diplomatie, Donna Ding, la responsable commerciale de CBMI.

Aucun ouvrier chinois, pas même le chef de projet, ne parle français. A chaque réunion de chantier, Bernard Quinton, responsable des travaux pour Lafarge, a besoin d'un des trois interprètes présents en permanence sur le chantier. "Parfois, on se demande s'ils comprennent bien, il y a de petits ajustements à faire, et nous n'avons pas la même façon de travailler. Mais ils s'adaptent très vite."

Les hommes de CBMI, arrivés d'un autre chantier européen, ne se plaignent pas. Installés deux par chambre dans une "base-vie" composée de bungalows neufs à l'entrée du chantier, ils disposent d'un cuisinier chinois, d'une télévision satellite, d'un téléphone connecté à l'international, de tables de ping-pong et même d'un terrain rudimentaire de badminton. Des échanges sportifs et culturels sont prévus avec des associations locales.

La conclusion de tout ça est que le mot “délocalisation” ou ‘offshore” n’a plus aucun signification. On assiste bien en ce moment à la disparition des frontières. On en raisonne plus par nationalités d’entreprises (d’ailleurs qui serait capable de donner celle des entreprises du CAC 40 dont nous nous glorifions qu’elles soient “françaises” …) mais par une autre unité qui est l’entreprise.

mai 8, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (7) | TrackBack (0)

L'avenir de l'externalisation en France ?

Tout est décrit dans cet article de Libération avec un modèle qui pourrait bien se généraliser à de multiples industries:

Finis les contrats d'embauche, les charges salariales, les licenciements... Avec leur société de lingerie Luxxa, installée dans leur villa de Rochefort-du-Gard, Jean-Pierre Vandier et sa femme Luiza ont trouvé l'«entreprise idéale», capable de fructifier sans salarié. Leur formule ? Ne fonctionner qu'avec des couturières indépendantes, payées en factures, et jamais en salaires. «C'est mieux pour tout le monde, s'enthousiasme Jean-Pierre Vandier. Car le jour où ça va mal, et que nos commandes baissent, elles ne se retrouvent pas au chômage. Chacune d'elles est censée travailler aussi pour d'autres clients.» Pour les Vandier, la formule semble en effet idéale. Partis avec seulement 1 000 pièces en 2002, ils en ont vendu 16 000 l'année dernière. Et leur succès est aujourd'hui planétaire : soutiens-gorge à dentelles, demi-seins ­ «c'est quand on voit les tétons» ­, strings, nuisettes transparentes, porte-jarretelles et guêpières sont vendus en Angleterre, en Allemagne, au Japon, au Canada, aux Etats-Unis... Soixante-quinze pour cent de la production partent à l'export, le reste étant distribué via 85 boutiques dans l'Hexagone.

Sylvianne Vergotte vit à Alès. Elle fait partie des trois couturières qui travaillent actuellement pour Luxxa. «J'ai commencé à travailler à 14 ans, dans une usine de pantalons, qui a fermé cinq ans plus tard. Ensuite, j'ai passé seize ans chez Furnon, la très grande usine de vêtements d'Alès. J'y ai gravi tous les échelons : ouvrière simple, puis polyvalente, puis contremaîtresse de chaîne. L'usine a fermé, il y a cinq ans. Mon dernier employeur était un atelier de vêtements de sport, qui a fermé un an après.»

2 euros le string. Aujourd'hui, Sylvianne a 51 ans. Après six mois de chômage, elle s'est lancée, voilà trois ans, à son compte, en aménageant le garage attenant à la maison de ses enfants. Comme ses deux autres «collègues» (qu'elle ne rencontre qu'une fois par an), Sylvianne Vergotte possède sa propre structure, sous la forme d'une «microentreprise» : charges très faibles, comptabilité ultrasimplifiée... En échange : un chiffre d'affaires annuel plafonné à 27 000 euros, avec impossibilité de récupérer la TVA sur les achats de matériel. «Monsieur Vandier nous permet de lui acheter les machines à crédit et à taux zéro, explique Béatrice Brun, couturière à Rochefort-du-Gard. Il retranche simplement 15 % sur ce qu'il nous doit, jusqu'à ce que la machine soit remboursée.» Les ouvrières sont payées à la pièce : autour de 2 euros le string, 3,80 euros le soutien-gorge, 10 euros le body. Luxxa fournit tissus, fils et élastiques, et rajoute sur chaque facture 25 % de charges locatives destinées à couvrir l'électricité, la location du local, les réparations et l'usure des machines, etc.

«Made in France». Pour s'en sortir, Sylvianne Vergotte doit «travailler 11 heures par jour, avec quelques minutes de pose à midi, et presque tous les samedis et dimanches». Se sent-elle exploitée ? «Pas du tout, c'est mon choix», répond-elle, avouant cependant qu'elle gagne «à peine plus» que quand elle était à l'usine. «Et puis ça fait trois ans que je n'ai pas pris de vacances.»

Jean-Pierre Vandier, lui, ne veut voir que des avantages à sa formule : «Leur travail dans les ateliers, c'était de l'esclavage ! Tout y était minuté, jusqu'à leurs pauses pipi. Avec moi, les couturières sont indépendantes, et elles gèrent leur temps comme bon leur semble.» Une chose est sûre : les «ouvrières associées» de Luxxa ne courent aucun risque de délocalisation. «Dans la lingerie intime, le travail doit être extrêmement soigné, souligne Luiza. Nous devons sans cesse avoir un oeil sur la production, et il serait impossible de surveiller de loin.» En plus, ajoute son mari, «dans notre secteur, le client aime bien qu'il soit écrit "made in France" sur l'étiquette». Résultat : dans les boutiques de Tokyo, Londres et Francfort, le string Luxxa s'affiche à 40 euros, et le body peut atteindre les 250 euros. «Et le secteur est en pleine expansion», insiste Jean-Pierre Vandier. Même La Redoute et les Trois Suisses sortent des catalogues de «lingeries de charme», envoyés séparément et sur demande.

«Très pointu». Il y a trente ans, le Gard, fort de centaines d'entreprises textiles, représentait une des plus importantes régions de France dans ce secteur. La montée en puissance de l'Asie, la mécanisation et les délocalisations vers des pays à la main-d'oeuvre bon marché ont réduit à 1 800 le nombre d'emplois dans cette branche. «Je cherche de nouvelles couturières tous les jours, affirme de son côté Jean-Pierre Vandier, mais le travail est très pointu, et peu de femmes sont capables de travailler bien et vite.»

avril 9, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

L'offshore restera limité en France

C’est le message principal de cet article d’indexel qui revient encore sur la publication du Syntec au sujet de l’offshore (publication interprétée de diverses façons ;-))).

Un extrait de cet article sur l’offshore programming:

À l'horizon 2009, l'offshore n'engendrera pas une baisse du nombre d'emplois, tout au plus une diminution de la croissance", estime Jean-François Rambicur, président de la commission économie et marchés à Syntec Informatique. Le phénomène restera, en outre, confiné à certains domaines et types de projets. "Contrairement à ce que l'on a pu dire, la véritable fracture n'est pas liée à la valeur ajoutée, mais au degré de nécessité d'une proximité, qui dépend notamment de la langue et de la connaissance du métier. Même des projets de tierce maintenance applicative ont besoin d'une telle proximité. À l'inverse, certains projets à forte valeur ajoutée qui n'en ont pas besoin peuvent très bien être réalisés en offshore", précise Jean-François Rambicur.

 

Bien sûr tout dépend de ce qu’on appelle offshore et là encore le flou reste de mise …

mars 26, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack (0)

L'offshore programming devient respectable

L’offshore programming deviendrait-il respectable ? Il a droit maintenant à des articles dans Le Monde (édition du 21/03) sous un titre qui annonce une découverte très récente ;-) “De Thales à Renault, les clients imposent une baisse des coûts informatiques” …

Quelques phrases:
 
  • les budgets informatiques des grands groupes n'augmentent plus en valeur, mais la pression au niveau des coûts est de plus en plus forte
  • Valtech réalise 20 % de son chiffre d'affaires en Inde et son objectif est d'atteindre les 50 %. Dans cette SSII, un chef de projet peut gagner jusqu'à 32 800 euros charges comprises, contre 60 000 euros (hors charges) en France.
  • "La part de l'offshore dans le chiffre d'affaires des SSII devrait croître jusqu'à environ 4 % à 6 % à l'horizon de 2009", estime le Syntec. Et le phénomène est "vraisemblablement appelé à se développer", en raison notamment de "la concurrence internationale, et en particulier celle des acteurs indiens". Mais il ne devrait pas se traduire par une réduction du nombre d'emplois dans le secteur.
  • De plus en plus d'appels d'offres échappent aux SSII françaises car ils intègrent une demande d'offshore pour faire tomber les coûts. De nombreux groupes français font désormais appel à des sociétés informatiques indiennes. Pour mettre en place le logiciel SAP, Air Liquide a signé avec Infosys. De même, Carrefour a choisi Wipro et Saint-Gobain Satyam.

Est-ce la fin de l’omerta ?

mars 23, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

L'offshore au coeur de la stratégie de Cap Gemini ?

Le titre de l’article du monde (édition du 21/03) est “Le groupe français Capgemini place l'Inde au coeur de sa stratégie” à l’occasion de la tenue à BOMBAY du comité exécutif de Cap Gemini dont le nombre de salariés indiens passera de 4000 actuellement à 6000 en 2006 et à 10000 en 2007 (rappel: Cap Gemini emploie actuellement en France 19000 personnes)

Quelques phrases de l’article:

  • L'Inde est devenue tellement stratégique que les analystes financiers qui suivent la "valeur" Capgemini ne se contentent plus de rendre régulièrement visite à la direction parisienne. Ils vont désormais en Inde pour rencontrer Christophe Du Vignaux, directeur financier de la filiale, un des deux expatriés français sur place.
  • "L'Inde, ce n'est plus seulement un atelier à technicité et coûts réduits. C'est un vivier remarquable de professionnels compétents et motivés", estime M. Hermelin
  • Payé 4 000 euros par an, l'ingénieur débutant indien est imbattable. Certes, les salaires augmentent d'environ 15 % par an, mais les gains de productivité compensent en grande partie ces hausses. Résultat, les coûts de développement informatique sont en Inde trois fois moins élevés qu'en France et cinq fois moins qu'aux Etats-Unis. Aujourd'hui, la moitié des salariés indiens de Capgemini travaillent pour des clients américains, l'autre moitié pour des commandes d'Europe du Nord et de Grande-Bretagne
  • Tous les concurrents de Capgemini s'y mettent. IBM a 35 000 salariés sur place, Accenture 16 000. Trois groupes indiens deviennent également des acteurs majeurs du secteur : Tata qui emploie environ 53 000 salariés dans cette seule activité, Infosys (45 000) et Wipro (50 000). Celui-ci vient d'ailleurs d'inaugurer un nouveau bâtiment à Bangalore, juste en face de celui de Capgemini. Sans parler des sociétés financières qui, comme Axa, l'assureur britannique Aviva ou la banque néerlandaise ABN Amro, y ouvrent des centres de back-office

 

Intéressant le commentaire d’un lecteur du monde sur le site:

emmanuel M. : Heureusement que le Monde possède des journalistes qui savent mener un travail d'enquete de terrain au lieu de recopier betement les dossiers fournis par la communication. Comme ça on sait que les deux societés citées ont depuis 5 ans les plus mauvais resultats des SSII françaises, et que les autres societés qui délocalisent moins et plus judicieusement connaissent une croissance et une rentabilité bien supérieure. Heureusement que je travaille dans le secteur pour signaler cette desinformation.)
 

mars 23, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Unisys développe un gros centre de sourcing en Chine

Au niveau mondial, le soucing se gère globalement et non pas régionalement comme semblent vouloir l’expliquer les tenants du “near-shore” ;-)

Encore un exemple avec Unisys qui “ announced expansion of its China operations with the launch of a new global sourcing services and technology center in Shanghai. Over the next three years, the company expects to expand global sourcing operations in China beyond Shanghai and employ approximately 1,000 people. The center will provide software development, information technology and business process outsourcing services, technical help desk services and technology support and maintenance services.”

DOmmage que les SSII françaises ne voient pas globalement …

mars 17, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack (0)

Contrat en offshore: et si les avocats savaient de quoi ils parlent ?

Un article du JDN à propos des contrats en offshore programming. Le contenu ne rajoute rien à l’article du même genre publié il y a plus d’un an dans le même journal ;-) mais regardons de près les différents points que mentionne Marc d’Haultfoeuille:

  • organisation de la gouvernance: un mot employé de partout et maintenant en offshore..avec ce qui peut se révéler dans certains cas.. une énorme connerie.. “Mais surtout, la gouvernance doit être organisée pour donner au client un rôle central dans le pilotage du projet, assurant ainsi une véritable maîtrise d'ouvrage.”  En effet, dans beaucoup de cas où le client a été responsable de la maîtrise d’ouvrage, n’ayant pas les méthodes et les moyens d’en assurer une de bonne qualité, le projet a dérapé et a fait la richesse du prestataire offshore qui se comporte comme un simple ouvrier dans ce cas.. (exemples maintenant célèbres dans 2 banques françaises….)
  • le transfert de données: rien de spécial à dire sur ce qui dit l’expert si ce n’est que dans le cas d’un transfert de données, si on commence à regarder ce qu’il en dit, la finalisation du contrat aura lieu après que le besoin exprimé n’ait lui plus lieu d’être..
  • la sécurité et la confidentialité: soyons ici plus royalistes que le roi.. personne n’est gêné de travailler en France avec des SSII qui passent leur temps à revendre leurs personnels aux concurrents en vantant les cv donc l’expérience et le fameux benchmarking accumulé ailleurs (est-ce autre chose que de la revente d’infos ???) Evidemment, dès qu’il s’agit d’étrangers, il faut d’après l’expert mettre en place une ligne maginot…
  • les aspects géopolitiques: en ce qui concerne l’offshore, tout le monde oublie allègrement que l’Inde est sous la menace d’une guerre nucléaire avec son voisin, que la guerre de religion est aussi une menace.. en revanche cet aspect “géopolitique” est souvent mis en avant pour la Russie… bizarre.. ceci dit, si il y avait des pays de type occidentaux avec des coûts moins élevés, ça se saurait non ?
  • les aspects sociaux: Nike s’en soucie ?? Autre tarte à la crème: le travail des enfants.. A priori, si un enfant ou un adolescent de 16 ans fait de l’informatique ce n’est pas de l’esclavage et c’est même plutôt bien.. Un américain de 17 ans vient de créer un soft de blog très intéressant.. Il faut condamner ses clients ??

En conclusion, vivement le jour où les avocats auront au moins une fois participé à ce dont ils parlent…

mars 7, 2006 in Délocalisation, Internet, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Bolkestein et modèle Suédois

2 articles intéressants de Libération

A 15 jours d'un débat au Parlement européen sur la directive Bolkestein: Bruxelles conforte le modèle social suédois

Vaxholm 2004, le chantier devenu symbole

On continue de parler des fameuses “lois du pays d’accueil”  mais est-ce que les expatriés de “nos” pays en Chine, en Roumanie, en Russie, en Pologne, au Nigéria, etc.. sont soumis aux lois du pays d’accueil ????

février 2, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Fuji délocalise ses usines en Chine

Via La Tribune

Quel est le marché de Fuji en Chine ? Est-ce une simple délocalisation ou une relocalisation ?

février 2, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Dell crée 5.000 postes supplémentaires en Inde

Dell crée 5.000 postes supplémentaires en Inde et l’affaire Mittal montrent bien sur de + en + ce qu’on appelait encore récemment “offshore” ou “outsourcing” ou “délocalisation” à propos du blog Chindia (Chine + Inde) est d’une autre nature.

C’est simplement la conséquence de la globalisation qui détruit l’organisation verticale par pays et amène la production là où il y a des clients.

Les prestations vont suivre bientôt la manufacture et il y a fort à parier que les plus grosses sociétés seront localisées en Inde et en Chine. Savoir si elles seront indiennes ou chinoises ou si cette notion de “nationalité” d’une sopciété aura encore un sens est une autre question.

En ce qui concerne l’offshore et + spécialement l’offshore programming: si on le définit toujours pas le fait de faire développer des programmes et applications AILLEURS pour une utilisation ICI, les endroits comme l’Inde ou la CHine, de par leurs marchés internes, deviennent de moins en moins intéressants et les pays comme ceux de l’ex-URSS, qui n’ont pas de marché interne, de + en + intéressants…

 

janvier 31, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

«La plus grande démocratie», l'argument de vente indien

Article de libération sur un des arguments de l’Inde pour attirer  les investissements et le travail.

Les indiens rois du marketing de masse ? AInsi semble le dire le début de l’article Même si on parle beaucoup de la Chine à Davos, on voit l'Inde partout dans la très chic station de ski suisse. Grands panneaux publicitaires sur les bus de la ville, prospectus à la gloire du pays dans chaque lobby d'hôtels, petits cadeaux à tous les participants délicatement posés sur leur lit (un iPod siglé IndiaEverywhere pour les 800 top leaders de Davos et une pashmina pour les autres). Cette année, l'Inde a mis le paquet pour une grande offensive de charme. «Depuis les deux dernières années, il y en a eu beaucoup pour la Chine, et l'Inde n'était pas assez entendue», a expliqué Ajay Khanna, le responsable de cette campagne de promotion orchestrée et financée par la chambre de commerce et d'industrie indienne”

Ce qui est sûr c’est que dans l’optique bien pensante mise en avant par les indiens, mieux vaut avoir des centaines de millions de pauvres et très pauvres plutôt qu’un régime politique dur… A voir …

 

janvier 27, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack (0)

Le Syntec parle de l'offshore

Après quelques années de silence sur le sujet, le Syntec a finalement communiqué sur l’offshore le 25/01 (son communiqué et les adresses de téléchargement des documents relatifs à l’offshore programming pour le Syntec sont en deuxième partie de ce message)

On retiendra quelques belles phrases dont:

“Le phénomène offshore va modifier durablement le paysage concurrentiel dans le secteur des services informatiques en France. Il faut dès aujourd'hui prendre la mesure de ces transformations et les piloter, pour en faire de nouvelles opportunités de croissance pour la France et poursuivre le développement de l'emploi dans le secteur des logiciels et services.”

 et l’absence totale de mise en évidence de l’intérêt de l’offshore DANS L’OPTIQUE DES NOUVELLES METHODES DE GENIE LOGICIEL, notamment les méthodes itératives..
Ainsi à la fin d’un des documents du Syntec, le rédacteur indique 2 domaines “privilégiés” pour l’utilisation de l’offshore :
 

› Développements à cycle long et bien spécifiés (cycle en V)

• Le marché des gros développements dans l’informatique de gestion est très restreint en France

car nos entreprises préfèrent l’utilisation de logiciels paramétrables. Les principaux intéressés

sont les éditeurs de logiciels et les équipementiers pour les logiciels embarqués

› Tests

• Opération répétitive et encore grosse consommatrice de main d’oeuvre

 
 
C’est complètement passer à côté de tout ce qui peut se faire en régie délocalisée où le coût d’un développeur est tel (salaire + 30–35% environ soient des développeurs à moins de 100 euros ht/jour) qu’on peut économiser de l’argent tout en développant correctement sans avoir besoin de spécifications détaillées comme dans les fameux cycles en V.
 
Le Syntec représente l’ensemble des SSII mais bizarrement PEU des SSII concernées par l’offshore (menace ou opportunité), les SSII “moyennes” sont parties prenantes de ces rapports.
Ce n’est pas faire injure à Accenture de les considérer eux aussi comme une société d’offshore puisqu’ils ne sont pas vraiment “français”.
 
Par leur discours et la main mise sur ce genre de sujets, est-ce que les grosses SSII internationales défendent leurs positions acquises en France ou ont-elles peur d’autrees SSII internationales beaucoup mieux armées financièrement maintenant comme Tata ou Wipro ( qui est mieux valorisée qu’Accenture par exemple) ???
 

Lire la suite "Le Syntec parle de l'offshore"

janvier 26, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Mikhail Gorbachev fait la promotion de l'offshore programming russe

via  http://www.businessweek.com/

Angling To Be The Next Bangalore
Last April in a packed Boston hotel ballroom Gorbachev talked up Russia's world-class programming skills, urging the audience of 700 executives to send engineering projects to fledgling Russian software shops.

A standing ovation greeted Mikhail Gorbachev when he took the stage last April in a packed Boston hotel ballroom. But the former Soviet President wasn't there to discuss perestroika or Vladimir Putin. Rather, in his speech to the Massachusetts Software Council, Gorbachev talked up Russia's world-class programming skills, urging the audience of 700 executives to send engineering projects to fledgling Russian software shops. World statesman turned pitchman: It's a sign of the growing stakes in global outsourcing, where developing countries from Argentina to Vietnam are scrambling to lure services work from the U.S., Europe, and Japan.

Their inspiration is India. The South Asian giant booked $22 billion in business last year answering customer phone calls, managing far-flung computer networks, processing invoices, and writing custom software for multinationals from all over the world. Other developing countries see what outsourcing has done for India's economy - including creating more than 1.3 million jobs during the past decade - and want a piece of the action. "National and even regional governments are making increasingly sophisticated efforts to attract offshore services," says Paul Laudicina, head of the Global Business Policy Council at A.T. Kearney Inc.

It's no wonder so many countries covet a Bangalore of their own. Compared with capital-intensive manufacturing, service businesses are cheap to set up -- and can generate a hundred times as many jobs per dollar invested. Plus, the sector is exploding. Researcher Gartner Inc. estimates offshore info tech and business-process outsourcing amounted to $34 billion in 2005 and could double by 2007. India's 60% share of the pie is set to decline, in part because success there is driving up wages and job turnover steeply. That leaves room for other nations to stake their claims. By 2007, Gartner figures, they'll pull in a combined $30 billion from outsourced services work.

Some contenders in the global outsourcing race are big developing countries looking to parlay low wages and plentiful labor into export service jobs. China leads the pack, thanks to its huge human resources and success attracting manufacturing work. Already a force in writing software built into other products, China is now chasing India's lucrative IT and business services work. Russia, Brazil, and Mexico are likewise piling in, offering costs and skills often on par with India's, plus advantages such as closer proximity to U.S. and European markets.

SPECIALIZING

Even tiny countries such as Nicaragua, Botswana, and Sri Lanka are trying to grab the brass ring. To lure clients, they're sending trade missions to outsourcing expos, subsidizing training and office parks, and offering tax breaks. "From the President on down, this is a top priority for us," says Juan Carlos Pereira, executive director of Nicaraguan trade promotion agency ProNicaragua. His country hosts three small telemarketing outfits and an employee support center for the Latin American operations of Spanish telecom giant Telefónica. Hourly wages are about 75% higher than in India, but only half the cost in neighboring Panama and Costa Rica. Pereira hopes to announce a call-center deal with a big U.S. Internet company by March and to create 4,000 call-center positions by 2009.

The economic and social benefits extend far beyond immediate jobs. India's software industry association, Nasscom, figures that each new worker in the info tech sector creates seven indirect positions, from janitors to security guards. "Everybody wants to get into the game because it's a virtuous economic development model," says Nasscom Vice-President Sunil Mehta. To compete, countries often must improve their telecoms, airports, and even business laws -- moves that pay long-term dividends. Clean, well-paying service jobs boost demand for educated workers, an impetus to improving schools and training. And the high-level skills learned "spill out to the economy as a whole," says Diana Farrell, director of the McKinsey Global Institute.

Still, success isn't guaranteed. Because they lack India's scale and experience, emerging rivals have to differentiate themselves sharply to win contracts, says Kris Wadia, a London-based partner at Accenture Ltd. who runs the consultancy's global delivery network. Egypt is selling itself as a low-cost specialist in European language call centers. Singapore and Dubai say their safety and legal systems give them an edge in handling high-security and business-continuity services. The Philippines, a former U.S. colony, draws on long-standing cultural ties and solid English skills to snare Anglophone call-center work. And Central and South American countries use their Spanish skills to grab call-center contracts for the Hispanic market in the U.S.

New players are also taking advantage of a growing desire by corporations to spread out their outsourcing. "Companies don't want to have all their eggs in one basket, as far as India is concerned," says Michael Henderson, Asia managing director for Tampa-based call-center operator Sykes Enterprises Inc., which has 37 facilities scattered from Costa Rica to the Philippines. Instead, clients are adding "near-shore" locations only a few hours away by air and usually in proximate time zones. For U.S. outsourcers, that's Latin America, where back-office operations are blossoming from Argentina to the Rio Grande. European companies turn to Central and Eastern Europe, the Middle East, and Africa.

Russia is also playing the near-shoring card, but it's aiming at high-end programming jobs. With its strong engineering culture dating to the Cold War, Russia is brimming with underemployed talent available at rates about one-fifth those in the U.S. A handful of local champions has emerged, including Moscow-based ITCI and a firm called DataArt Inc. that has engineers in St. Petersburg and a head office in New York. None has yet matched the success of Moscow's Luxoft, which snagged high-profile jobs developing a document management system for Boeing and a sophisticated customer management tool for Deutsche Bank. "We offer quality, dedication, and most of all, stability, which is difficult to find in India," says Luxoft CEO Dmitry A. Loschinin.

Perhaps the biggest surprise these days is the emergence of Africa as an outsourcing hub. Led by South Africa, which already has more than 500 call centers serving companies such as Lufthansa and General Electric Co. in English, Dutch, and other languages, other countries on the continent are jumping on the bandwagon. Cairo-based Xceed Contact Center handles calls in Arabic and European languages for Microsoft, General Motors, Oracle, and Carrefour. The latest hopeful is Botswana, which is promoting English skills, a strong bond rating, tax breaks, and subsidies for training to attract call centers.

The rise of so many new locations for outsourcing is forcing existing providers to get even more global. U.S. companies such as IBM and Accenture Ltd. are beefing up their presence in Central Europe and Brazil. Indian giants such as Infosys Technologies Ltd. and Tata Consulting Services Ltd. are buying or opening operations in China and Europe. And No. 2 Mexican outsourcer Neoris Inc., which runs centers in Monterrey and Rosario, Argentina, is opening a facility in Budapest to handle European clients. "The point is to serve customers wherever they are," says Carlos Castilla, vice-president for services outsourcing at Neoris. And to tap into the talent of countries hungry to join the outsourcing craze.

janvier 25, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Chez SEB, les syndicats dénoncent la politique du "tout-chinois"

Extrait de l’article du Monde :

"La direction veut tout faire fabriquer en Chine, où elle a déjà un site de production à Shanghaï, pour gagner plus d'argent, affirme Hubert Jegout, secrétaire (CFDT) du comité d'établissement des Vosges. C'est dégueulasse ! Le groupe SEB a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires en hausse de 7,6 % et 2,5 milliards de bénéfices. Il va y avoir des drames."

SEB a annoncé, le 16 janvier, avoir réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 2,463 milliards d'euros, en progression de 7,6 %. A cette occasion, le groupe avait prévenu les analystes financiers que son bénéfice opérationnel serait proche de celui de 2004, soit 261 millions d'euros, contre 280 millions d'euros attendus jusque-là.

Les syndicats dénoncent aussi la politique d'acquisition de SEB ces dernières années, aux Etats-Unis, au Brésil ou encore en Italie, et estiment que la direction veut faire payer la note aux salariés. Ils espèrent mobiliser ces derniers et surtout faire réagir les pouvoirs publics.

"Nous voulons faire passer le message au gouvernement pour qu'il rende illégal ce type de pratique, explique Yannick David (FO). Nous n'avons aucune concurrence en France et en Europe, la politique de la direction se résume à un mot : la "chinoitisation" à outrance. Si le gouvernement laisse faire, il n'y aura plus demain de fabrication de petit électroménager en France."

janvier 24, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

délocalisation de la fabrication de pizzas

à groland

File Attachment: groland_pizza12.wmv (2797 KB)

 

janvier 24, 2006 | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Les anglais étudient la délocalisation des services publics

Un document de décembre du ministère du travail anglais, intitulé “processus de délocalisation” étudie la possibilité de délocaliser à l’étranger, via des prestataires de services, certaines tâches pour diminuer les coûts. Cela entrainerait la délocalisation d’une partie, voire de la totalité de certains services.

janvier 24, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Réflexions de syndicalistes sur les délocalisations

Les syndicats sont-ils mortels?

Par ailleurs, notre syndicalisme n'est pas adapté à l'évolution des entreprises. Nous devons réfléchir aux frontières des lieux de négociations et nous demander comment, lorsqu'on négocie certaines choses, on ne doit pas le faire uniquement pour l'entreprise où l'on est, mais pour toutes les entreprises qui participent à la production, à l'évolution de l'entreprise. Je pense en particulier aux sous-traitants et à tous les phénomènes de délocalisation, où l'on rencontre des difficultés particulières.

 

janvier 24, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

PSA renforce ses achats internationaux

+ de détails dans l’usine nouvelle. Extrait:

Depuis 2004, il implante des bureaux d’achats dans les pays à bas coûts où il dispose déjà d’une implantation industrielle. Dernier en date, l’Iran où il compte ouvrir, cette année, une structure adossée à son partenaire Iran Khodro. Elle complètera un réseau qui comprend déjà des bureaux dans le Mercosur, en Chine, en Turquie et en République Tchèque

Rien ne filtre bien sûr aux achats de Peugeot qui cherchent l’outsourcing surtout via leurs filiales pour éviter les ennuis sociaux. Les fournisseurs sont cependant systématiquement interrogés sur leurs possibilités et certains font même croire qu’ils font de l”offshore tout en faisant faire en France ou ailleurs soit à perte soit avec des migrants.. “saisonniers”..

Ce cas est typique de l’évolution à la française vers l’offshore.. par des chemins tortueux, en douce et sans vraiment de concertation..

Pendant ce temps là, les autres nations occidentales accumulent la pratique et donc la stratégie et la tactique pour conserver ou acquérir d’autres positions de force…

 

 

 

janvier 21, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Le revenu de Tata Consulting augmente de 29%

http://www.informationweek.com/outsourcing/showArticle.jhtml?articleID=175804143

pour le dernier trimestre (171,5 millions USD de profit net pour ce trimestre)

janvier 18, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

L'externalisation en demi-teinte du support applicatif métier

un article du JDN (http://solutions.journaldunet.com/0601/060113_implementation-help-desk.shtml)

Une phrase intéressante entre autres: “La mise en place d'un help-desk n'est pas du plug and play. C'est avant tout un projet où l'humain est placé au centre de la problématique.”

Comme dans toutes les problématiques d’offshore programming, d’externalisation et de délocalisation …

janvier 13, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

La rareté de certaines compétences de développement informatique en Inde

A l’heure où le fantasme indo-chinois grandit et où beaucoup se voient débordés par des hordes de développeurs venus d’Asie, l’article suivant indique qu’il y aurait un manque de ressources en Inde dans les années 2008–2009:

From 2004 to 2005, the Indian IT and BPO industry was expected to employ 695,000 people -- a number that could reach 1.6 million by 2008. Likewise, the National Association of Software and Service Companies (NASSCOM), India's leading IT trade association, estimates that by 2009 there will be 885,000 people working in IT -- short of expected demand for 1.1 million.

Parallèlement, les salaires augmentent:

Salaries in India's IT sector jumped by 14.5 percent in 2004, according to consulting firm Hewitt Associates, a rate expected to be matched in 2005. "If you hire a programmer right out of college, you can get them at a low rate for the first year," Barnes reports. "But within three years, their salary may triple."

Tout ceci n’est pas du QU’à l’augmentation de la demande d’offshore mais AUSSI à la demande interne indienne et plus généralement asiatique qui croît énormément.

En effet, pourquoi les développeurs et sociétés IT indiennes privilégieraient la demande en offshore alors qu’il y a plein de travail à faire sur place ;-))

janvier 10, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Une TVA contre les délocalisations?

Libération : Une TVA contre les délocalisations?. L’idée semble un peu tordue surtout que la plupart des entreprises ne sont pas dans un pays ou un autre mais à cheval sur plusieurs.

Comment savoir où est réalisée la valeur ajoutée ? Que ce soit dans de la manufacture ou de la prestation, beaucoup de “choses” entrent dans la fabrication/réalisation: main d’oeuvre, marketing, effort commercial, administration, logistique, informatique, etc..

Prenons l’exemple d’un développement informatique réalisé dans 3 pays par des groupes de 3 ingénieurs et vendu au total 100.

Qui peut détermine quelle est la part de valeur ajoutée créée par chacun des 3 pays ????

janvier 4, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Le développement informatique devrait être la prochaine "big thing" de l'outsourcing

InformationWeek Weblog: Product Design And Development Is Outsourcing's Next Big Thing. nous dit la même chose que ce qu’on lit et entend depuis des années mais avec cette fois-ci quelques nouveaux arguments:

  • Selon AMR Research qui a interrogé 300 sociétés US, 25% d’entre elles ont déjà outsourcé des services d’ingénièrie, 40% étudient l'idée (motivés par le coût de l'offshore/outsourcing).
  • selon la même étude sur l’outsourcing, il semblerait que l’on aille vers une configuration où les entreprises gardent un noyau d’ingénieurs et utilisent l’offshore pour répondre aux sinusoïdes du marché, transformant ainsi de classiques coûts fixes en coûts variables, exactement comme en manufacture …. Vous avez dit flexibilité ??

 

janvier 4, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

délocalisation de délocalisation ?

Libération : La délocalisation ne sauve pas Safilin. et pourtant Safilin avait délocalisé en Pologne. Bon choix ou mauvais choix ? Toujours est-il que la pression sur les prix de la part des chinois est trop grande maintenant même pour des polonais payés à 210 euros à 210 euros net par mois.

A l’époque du choix de la Pologne, Safilin a considéré que “En Russie et en Chine, les installations sont trop grandes, les législations trop fluctuantes, les langues et les alphabets trop différents. Il choisit la Pologne : une culture proche, avec des salaires bas pour une main d'oeuvre bien formée.”

Entre temps, la Pologne a rejoint l’UE et les pays ignorés continuent de progresser et de baisser leurs coûts..

Il faudrait bien spur savoir si Safilin n’a fait QUE délocaliser en Pologne ou si l’entreprise avait un marché là bas mais de toutes façons, il semble bien que Safilin se soit fait prendre au piège du chasseur qui vise l’oiseau à l’endroit où il est sans tenir compte du temps que la balle met à l’atteindre …

décembre 29, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Délocalisations: une manifestation d'espionnage économique ?

Les renseignements généraux viennent de publier un rapport mettant en avant les cibles que peuvent représenter les PMPE françaises ainsi que l'activité d'espionnage industriel à laquelle se livrerait la Chine envers ces entreprises.

Selon les journaux comme le figaro, certaines "délocalisations" relèveraient plutôt de l'espionnage économique et de tentatives de la Chine pour récupérer des "secrets" industriels.

Malheureusement, les pseudo démonstrations des journaux ne montrent rien car les exemples donnés sont des actions tout à fait légales et légitimes dans le commerce international (telle entreprise, dont l'actionnariat est chinois, décide de changer son centre de production .... Après tout l'actionnariat n'est pas arrivé d'un coup et a le droit de faire ce qu'il veut si il est majoritaire non ?) et on place sous l'étiquette "Chine", un ensemble de cas qui n'ont pas forcément de liens entre eux et ne représentent pas peut être une volonté chinoise générale..

Bref, on nous ressort la cinquième colonne cette fois-ci chinoise sans parler du tout dans tout ceci de nos amis américains ;-))

Un peu comme dans la lutte organisée contre Microsoft où personne ne parle d'IBM quand on dénonce les abus ;-))

novembre 30, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Demande en baisse pour les spécialistes IT

Gartner sees less demand for IT specialists | Tech News on ZDNet 

On recherche moins de spécialistes IT et plus de gens qui comprennent AUSSI le contexte, les fonctionnalités, le “business”.

C’est une conséquence logique de l’évolution des technologies qui se présentent se plus en plus comme des “briques” à assembler.

Cela peut provoquer une accélération de l’offshore programming car les tâches purement IT devront être de moins en moins cher et surtout de plus en plus facilement externalisables car parfaitement délimitées (de moins en moins de développement en V car de plus en plus d’importance pour les spécifications, l’analyse A TOUT MOMENT DU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT)

Par ailleurs, l’offshore programming inversé (l’exportation de compétences de NOS pays vers d’autres pays) connaîtra un essort puisque pour l’instant, les spécialistes “métiers” sont chez nous. Un problème: veulent-ils, en France, voyager ???

novembre 29, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

L'Europe deviendrait un gros contractant d'offshore ?

D'après Moham Murti de sify.com, l'Europe deviendrait lentement mais sûrement un gros "offshoreur". Cet avis est souvent répété en inde depuis quelques temps maius l'intérêt de l'article réside ici dans le fait qu'est cité en exemple Axa ! ("For instance, from the moment Michael Jameson became head of the Paris-based multinational subsidiary of AXA, with multiple specialisations in the field of asset management, he discovered the importance of business processes by focusing on the value chains most relevant to the company. AXA IM decided to outsource the entirety of its back-office activities. The company has since grown by leaps and bounds.
Michael Jameson and many like him in European companies are beginning to realise that they cannot continue to compete effectively on a global scale without leveraging the increased efficiency and flexibility they can gain through offshoring or outsourcing. ")

Rappel: la valeur des principaux contrats outsourcés par l'Europe l'année dernière serait de 58 milliards de dollars.

L'article (le site initial, sify.com, est rempli de flash et autres gadgets qui rendent l'article difficilement trouvable ;-)):

Lire la suite "L'Europe deviendrait un gros contractant d'offshore ?"

novembre 29, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (30) | TrackBack (0)

Carrefour peaufine son expérience de l'offshore informatique

Carrefour peaufine son expérience de l'offshore informatique

Encore une histoire qui soi-disant début il y a longtemps (1998) alors qu’il y a peu, quand l’offshore n’était pas à la mode, on jurait ses grands dieux qu’il ne se passait rien

Carrefour avait, avant le départ de Mr Bernard, réorganisé son informatique interne en rassemblant dans une filiale, les informaticiens du groupe (a priori environ 600).

Accenture, qui est un prestataire important pour Carrefour, est il le prestataire masqué dont parle l’article ?

La fin de l’article est assez marrante: “Un bémol subsiste toutefois pour le DSIG : aucune des sociétés démarchées lors de l'appel d'offres fin 2004 n'a souhaité s'engager sur un plan de reprise d'activité sans connaître au préalable l'application, son périmètre géographique et fonctionnel

Etonnant non ? Personne n’est candidat au suicide chez les prestataires d’offshore ? Bizarre

novembre 25, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Effervescence de la recherche en Chine

Quelques chiffres intéressants à l’heure où certains pensent que la France et l’Europe peuvent garder la recherche tout en sous-traitant la manufacture…

  • 665000 chercheurs en Chine
  • 12 000 000 d’étudiants en 2001
  • 22 nouvelles universités ouvertes en 2001
  • 1782 demandes internationales de brevets déposées en 2004 (38% de progression sur un an contre 1,9% aux US et 4,3 sur l’ensemble)
  • 70 milliards d’euros pour la recherche scientifique dépensés entre 2002 et 2006 (3ème budget mondial de recherche ramené au pouvoir d’achat moyen par habitant)
  • 1428 brevets déposés et publiés en chinois en 2004

 

novembre 16, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack (0)