L'ego fait-il l'entrepreneur ?
Dans une des notes de son blog, Pascal Mercier s'interrogeait sur les motivations de l'entrepreneur (et les commentateurs s'interrogeaient aussi beaucoup).
Dans un article de businessweek, Brian WU pense que "Ego makes Entrepreneurs" dans un échange avec un journaliste qui se termine par:
Q: As a native of China, how do you see the American entrepreneur in comparison to the Chinese entrepreneur?
A: I think mainly the difference is in culture, in terms of confidence and, in particular, overconfidence. I would characterize American entrepreneurs as confident. I wouldn't say they are overconfident, but they're confident, which is good.
Chinese entrepreneurs in some sense used to be constrained by all kinds of social, political, and cultural factors. Now, they're changing, as China enters the World Trade Organization, and they're becoming more and more confident.
The second thing is that, especially in technological startups, many Chinese entrepreneurs in the big cities are trying to learn from the Americans. More and more, there's a flow of information between the two economies. I'm not sure, but I feel there could be a convergence in entrepreneurial behaviors as China and the U.S. are becoming the two most important economies.
De cette conclusion, on peut retenir et remarquer plusieurs choses:
- Europe ?
- "convergence in entrepreneurial behaviors as China and the US" ..
- confident, confident, confident...
Dommage que nous ne soyons pas assez "confident" et trop "confidentiels" pour ne pas avoir peur de la Chine et essayer d'y imposer nos idées.
( et, ça n'a rien à voir avec ce qui précède a priori mais c'est vraiment énervant et donc je l'écris) surtout pas assez "confidents" pour nous abaisser devant la norme américaine d'éducation et transformer des écoles jadis réputées (HEC) en pauvres imitations de MBA.
On pensait aussi manquer d'entrepreneurs dans ce domaine ... mais grâce à Mr WU on sait que c'est un problème de "confidence" ...)
février 10, 2005 in Entreprenariat | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack
Les bons et les mauvais étrangers
Tout le monde a entendu des histoires de délit de faciès dans la vie courante et il est de bon ton de s'indiger et de faire des propositions pour y remédier (comme la dernière idée de l'anonymat des cv où tout le monde avait semble-t-il oublié que le cv ne servait qu'à obtenir un rendez-vous qu'il serait difficile de passer en anonyme...à.
Les "bons" et "mauvais" étrangers existent aussi figurez-vous dans les services comme le prouve cette histoire récente.
Un ami qui commercialise des logiciels américains est contacté par une énorme entreprise française pour évnetuellement y installer son logiciel (dans un domaine qui n'a rien de sensible).
Comme cet ami ne fait aucun prestation d'adaptation sur son logiciel et que nous en avons l'expertise, il propose nos services à son interlocuteur ... qui refuse catégoriquement de nous utiliser car "offshore" + "Russie" = sous-traitance à l'étranger = pas bien du tout ..
En revanche, logiciel américain = ?? ah oui, tiens !! c'est aussi étranger ...
Parions que ce monsieur devant sa télé ou son journal doit aussi pester contre les américains en irak ou autre ;-))
En discutant avec un ami indien qui fait de l'offshore, celui-ci me racontait que l'offshore indien en France n'était qu'une façon d'aborder le marché et de se différencier des SSII déjà implantées mais que de toutes façons, ça ne fonctionnerait pas car les français étaient racistes (dixit).
Nous en sommes donc réduits à nous demander si:
- Toutes les voix qui s'élèvent contre la xénophobie en France ne travaillent pas (et ont ainsi le temps de s'exprimer) ou
- Les français n'aiment que les étrangers qui sont chez eux ou
- il y a les "bons" étrangers (qu'on défend ou qui ne sont pas étrangers comme les américains) et les "mauvais" (russes, amérique du sud, etc..) ou
- les américains sont tellement forts qu'ils arrivent à apparaître de partout comme non-étrangers que ce soit au niveau des normes qui d'américaines deviennent mondiales comme par enchantement (MBA, CMM par exemple) ou des marques (Nike, Ralph Lauren par exemple) ou des sociétés (IBM, Accenture, Microsoft par exemple) et maintenant de la nationalité même (comme ce fameux soft ...)
janvier 7, 2005 in Délocalisation, Entreprenariat, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (4) | TrackBack
La peur des français ??
Jean Paul Betbèze a récemment publié un livre sur "la peur des français" (voir la note de Patricia Boaglio à ce sujet).
Cette "peur" qui se manifeste beaucoup dans les problématiques de délocalisation et d'externalisation a son origine à mon avis dans le système éducatif français.
En effet, hormis à la maternelle, on ne fait jamais ou très peu appel à l'imagination (au contraire des américains par exemple): on fait des "explications" de texte, on démontre des théorème, on explique l'histoire, on démontre telle ou telle loi économique, on fait des "études de casé, etc..
Le résultat en est que les "produits" de l'éducation française (et notamment ceux des grandes écoles) sont sélectionnés et sortent du système suivant leurs capacités à expliquer et à démontrer des causes. On a donc des cadres qui sont excellents en analyse, en reporting, en conseil (avec des études de cas) mais qui n'utilisent presque jamais leur imagination.
A l'inverse les américains utilisent beaucoup plus leur imagination (et font des études de cas plutôt en MBA -mais le vrai, celui qu'on fait après avoir travaillé dans le "dur" et non celui qu'on invente en France quand on a peur de ne pas être dans les classements mondiaux -mais ceci est une autre histoire ;-))) et sont d'ailleurs jugés en entreprise beraucoup llus sur leurs capacités à faire du chiffre et des bénéfices à couirt terme plutôt que sur leurs aptitudes à gérer ce qui est déjà acquis et mis en procédures.
En France, on ne vire pas quelqu'un qui n'a pas fait mieux que les autres (mais on peut virer quelqu'un qui a pris une initiative qui a mal tourné); Aux USA, on vire quellqu'un qui n'est pas + productif que ce qu'il y avait déjà avant.
A long terme, les 2 approches donnent le même résultat économique car la "peur" des français évite de grosses pertes et la débauche d'initiatives des américains permet un gros chiffre (mais avec des pertes en ligne).
Il n'y a donc pas à mon sens de "peur" française mais simplement un mental organisé différemment.
janvier 5, 2005 in Entreprenariat | Permalink | Commentaires (3) | TrackBack
Révolution des services et France dans village global
A un récent séminaire sur l'offshore, nous avons pu écouter une conférence extrêmement intéressante d'un économiste de l'administration (hé oui !!) qui a présenté une vision de la mondialisation dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'est pas en retard sur les visions d'entreprise.
Outre le fait qu'il présente des idées extrêmement actuelles alors qu'il travaille dans l'administration (ce qui rassure sur la capacité de l'administration dont on dit souvent qu'elle ne comprend rien aux phénomènes économiques), cet économiste nosu permet réellement de prendre conscience des défis qui attendent la France et ses entreprises et de l'impasse à l'état de frilosité dans lequel nous avons tendance à être.
Nous remercions donc Mr Boillot de cette présentation et du fait de nous avoir permis de la mettre en ligne sur notre blog (nous invitons aussi les personnes qui voudraient la mettre en ligne ailleurs à en demander l'autorisation à l'auteur)
Download prsentation_de_jj_boillot.pdf
Nous reprendrons au cours des jours qui suivent quelques extraits de cette présentation dans la partie offshore programming de notre blog.
décembre 28, 2004 in Délocalisation, Entreprenariat, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Création de site avec la technologie des blogs et offshore programming
Pour une fois les 2 sujets se rejoignent puisque nous avons créé le site de Virtuosgames avec un blog (notre offre) . Gilles Langourieux, patron de Virtuosgames part en Chine créer un studio de jeux de développement. Il avait un splendide design et besoin d'un site. Mathieu de Tubbydev a donc fait son site comme quoi l'offshore n'est pas forcément au détriment des informaticiens français... Tout est complémentaire !!
En utilisant la "technologie" des blogs pour faire un site, on arrive à des prix plus intéressants que ce qu'on peut faire en offshore !! (Bien sûr certains prétendront que "typepad" étant américain, on fait encore de l'offshore ;-))
Voici le résultat: qu'en pensez-vous ?
http://virtuosgames.typepad.com/virtuosgames/
décembre 20, 2004 in Délocalisation, Entreprenariat, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing, Votre site vaut-il un blog ?, Weblogs | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Le vrai enjeu des délocalisations et externalisations
Il ne vient pas de la presse qui pourtant n'arrête pas d'en parler mais de quelqu'un qui est en Chine en ce moment et qui s'y connait en termes d'entreprises. Lisez son post sur son blog
http://www.loiclemeur.com/france/2004/09/la_croissance_d.html
septembre 14, 2004 in Délocalisation, Entreprenariat, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing, Russie, CEI | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Même dans l'aveyron, on se met à la délocalisation ;-)
Sur le blog de Richard Menneveux, un article intéressant sur une petite entreprise, Nexxis, spécialisée sur le bluetooth. Le marketing, le design, la commercialisation sont fait en France, la production des produits est faite en asie du sud est.
Un exemple intéressant de "surf" sur les délocalisations tant décriées parfois dans ces départements.
août 16, 2004 in Entreprenariat, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Un livre sur la paresse en entreprise ne plait pas à EDF
Ecrire un livre sur la paresse en entreprise et toutes les choses que tout le monde pense mais ne dit pas ne plait pas visiblement chez EDF. QUelqu'un a t il d'autres infos sur cette histoire ?
L'«art de la paresse» fait grincer EDF
Une employée qui a écrit un livre incitant à ne rien faire au travail risque d'être sanctionnée.
mercredi 28 juillet 2004 (Liberation - 06:00)
«Le néomanagement, au fond, c'est l'érection obligatoire.» Ou bien : «La culture d'entreprise n'est en fait rien d'autre que la cristallisation de la bêtise d'un groupe de gens à un moment donné.» La direction d'EDF n'a pas goûté l'ironie. En mai, Corinne Maier, chercheuse économiste d'EDF, publie un pamphlet sur le monde de l'entreprise : Bonjour paresse, de l'art et de la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise (1) (Libération du 10 mai). Deux mois après, elle est convoquée pour un entretien en vue d'une sanction. Motif : «Non-respect de l'obligation de loyauté manifestée à plusieurs reprises : lire le journal en réunion, quitter les réunions de groupe, révélateur de la stratégie individuelle clairement affichée dans l'ouvrage Bonjour paresse, visant à gangrener le système de l'intérieur.» Et avoir fait état de sa qualité d'agent EDF sans autorisation.
Prétextes. «Depuis douze ans, je suis une salariée sans histoire, s'étonne Corinne Maier. Et subitement, ils découvrent que je suis une pétroleuse car je sèche une réunion...» Les motifs affichés par la direction ne sont que des prétextes, estime l'intersyndicale montée pour l'occasion : de nombreux chercheurs EDF écrivent articles et livres sans jamais être inquiétés. «Quant à lire son journal en réunion, n'en parlons pas, rigole Yann Cochin, de SUD Energie. Arriver avec une pile de dossiers et travailler dessus en pleine réunion pour montrer qu'on est débordé, c'est le top du top... Au mieux, la réaction de la direction est un gag grotesque. Au pire, un acte liberticide : l'entreprise veut tenir un rôle grandissant dans la société et nous n'aurions pas le droit de la critiquer ?»
Pour Yann Cochin, l'affaire relève du règlement de comptes : les chercheurs du centre de Clamart, où travaille Corinne Maier, ont été très mobilisés contre l'ouverture du capital d'EDF. «C'est peut-être une manière de faire passer un message : tout le monde en rang, on va faire un exemple», suppose Corinne Maier. Version d'un porte-parole d'EDF : «Son livre a pourri l'ambiance de travail.» Des collègues de l'auteure auraient «mal vécu d'être traités de cadres de base et d'incultes».
«Raser les murs». L'entreprise reconnaît pourtant elle-même qu'elle n'est jamais citée dans le livre. «Je m'inspire en partie de mon expérience, mais le gros de l'ouvrage est tiré de témoignages d'amis travaillant dans le privé, explique Corinne Maier. Je pensais qu'EDF se distinguait en offrant une certaine latitude à ses salariés, mais je vois qu'elle aussi est touchée par le politiquement correct. Si elle a mal pris mon livre, c'est peut-être qu'elle a peur de devenir l'une de ces entreprises que je condamne : ces trucs délirants, avec leur "no man's langue" et leur chantage au licenciement...»
Moralité : Corinne Maier aurait mieux fait de suivre ses propres conseils, raser les murs. «Si vous n'avez rien à gagner en travaillant, vous n'avez pas grand-chose à perdre en ne fichant rien. Choisissez les postes les plus inutiles : conseil, expertise, recherche, études. Et ne sortez jamais dans le couloir sans un dossier sous le bras.»
(1) Ed. Michalon.
juillet 28, 2004 in Entreprenariat | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack
L'avis du Sénat sur les délocalisations: Colbert est de retour ?
http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-374.html
juillet 6, 2004 in Entreprenariat, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Coach’Invest et le club en ligne des entrepreneurs
Coach’Invest a monté un club « en ligne » 100% dédié aux entrepreneurs sur le portail www.coachinvest.com permettant de fédérer et de mettre en réseau un très grand nombre d’entrepreneurs, issus de tous horizons et de tous secteurs. A cet effet, Coach’Invest a développé une plate-forme permettant aux entrepreneurs de se présenter, de présenter leur entreprise, de passer une annonce (recherche de fonds, de clients, de partenaires, de collaborateurs, …) ainsi que la possibilité qu’ils s’expriment sur la thématique du développement de l’entrepreneuriat en France.
En étant membre de l’Union des Entrepreneurs de Coach’Invest, vous pourrez multiplier les relations d’affaires avec d’autres entrepreneurs ainsi qu’avec des professionnels de l’entrepreneuriat (investisseurs, acteurs publics,…).
Pour vous inscrire, allez à l'adresse : http://www.coachinvest.com/apropos/union_entrepreneurs.php
juin 22, 2004 in Entreprenariat | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack