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Le pouvoir des blogs
Nous avons lancé un sous blog il y a quelques jours à propos de la "révolution" en Ukraine. 4 de nos développeurs le tiennent à jour et racontent ce qui se passe là bas avec bcp de photos et de textes.
Actuellement et rien que par le bouche à bouche, il y a plus de 500 visites par heure et des journaux comme Libération et Telerama en parlent.
En parallèle des vrais problèmes de l'Ukraine, c'est aussi intéressant de voir concrètement la manière dont un site de deuxième génération (comme un blog) peut rapidement propager des informations.
novembre 29, 2004 in Russie, CEI, Votre site vaut-il un blog ?, Weblogs | Permalink | Commentaires (4) | TrackBack
Russia's IT market could approach $40 bln by 2010
Russia's IT market could approach $40 bln by 2010 - Ministry MOSCOW. Nov 12 (Interfax) - The volume of Russia's information technology market could grow to as much as $40 billion by 2010, which would be almost six times the number for 2003, director of the Communications Ministry's information community strategy department Oleg Byakhov said during a Thursday meeting of the State Council's IT development working group. IT exports could reach $10 billion by that time, against the $500 million for 2003 and forecast $1 billion for 2004, Byakhov said
novembre 25, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing, Russie, CEI, Web/Tech | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Une révolution en Ukraine ?
Certains membres de notre équipe en Ukraine ont créé un blog à propos de ce qui se passe là bas en ce moment.
Regardez-le http://tubbydev.typepad.com/ukraine_revolution
Le premier post est là : http://tubbydev.typepad.com/ukraine_revolution/2004/11/second_voting_.html
novembre 25, 2004 | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Eurostaf-les Echos sort une étude sur l'offshore programming en France
Cette étude est réalisée par Tubbydev .
Le bon de commande est Download OFFSHORE_France_etude.pdf
Sommaire de l'étude sur l'offshore programming en France réalisée par Tubbydev:
L’offshore programming en France
Un nouveau moyen de penser et de réaliser certains développements informatiques.
Phénomène récent d’origine américaine et encore relativement méconnu dans le monde informatique, l’offshore programming s’intègre dans le contexte global de la mondialisation et des délocalisations de certaines prestations intellectuelles des pays occidentaux vers le reste de la planète. Solution complémentaire et réflexion globale sur la gestion des projets plutôt que simple délocalisation, l’offshore programming est avant tout une autre façon de penser la méthode et la réalisation de projets informatiques. Malgré les craintes souvent exprimées, cette tendance n’est pas forcément négative pour l’emploi dans l’Hexagone. Elle se traduit souvent par une évolution des métiers, par exemple le passage du rôle de développeur vers celui de maître d’ouvrage.
Pourquoi cette étude ?
Cet ouvrage, pratique et très opérationnel, répond, entre autres, aux questions suivantes:
- En quoi l'offshore programming influe-t-il sur l'organisation générale de l'entreprise ?
- Quels enseignements tirer de l'expérience d'entreprises pionnières en France ?
- Comment choisir la solution la mieux adaptée à l'entreprise ?
- Quel retour sur investissement attendre et dans quel délai ?
Une étude pour qui ?
- Les PDG et les directeurs généraux
- Les directeurs achats
- Les directeurs financiers et les contrôleurs de gestion
- Les directions informatiques
- Les cabinets de conseil
Un vocabulaire spécifique
Ce sujet complexe ne peut être abordé sans avoir à l’esprit une vue précise de son champ d’application. Une définition des termes, par laquelle commence l’étude, permet de dépassionner le débat et de clarifier les réalités qui se cachent derrière les mots se terminant en “shore” (offshore, onshore, rightshore
Un marché au potentiel considérable
Dans un contexte social parfois tendu, la majorité des clients français de l’offshore communiquent peu sur le sujet. Néanmoins, la croissance de l’offshore en France entre 2002 et 2003 est de plus de 100 %. À plus long terme, l’offshore programming recèle un potentiel considérable puisqu’il pourrait représenter 10 % à 15 % du total des services liés aux technologies de l’information.
Sélectionner les meilleurs partenaires
La typologie des acteurs de l’offshore programming se répartit entre le “centre de développement”à l’étranger et la SSII internationale intégrant tousles services possibles.
L’étude replace non seulement la problématique dans les contextes généraux de mondialisation et d’externalisation mais surtout dans ceux, plus particuliers, de changement des métiers de DSI et d’acheteur.
Témoignages d’entreprises : l’offshore à l’épreuve de la réalité
L’étude donne des exemples concrets d’offshore programming en France et juxtapose des témoignages de petites entreprises, de consultants, de SSII et de grands comptes. Les avantages et inconvénients des solutions offshore réalité, les notions de méthodologies à employer démontrent qu’il s’agit de solutions dont la rentabilité et l’efficacité se mesurent sur le long terme.
Choisir l’offre d’offshore programming la mieux adaptée
Les différentes offres d’offshore programming, sont habituellement classées selon des critères géographiques. Cette méthode suppose que les caractéristiques des offres soient semblables dans une même zone. Pour remédier à cet inconvénient, l’étude propose une autre grille de lecture, basée sur des critères objectifs.
Dix points clés pour la réussite d’un projet d’offshore programming
Les exemples décrits, les expériences d’entreprises, ainsi que les grilles d’analyse établies dans l’étude font ressortir les dix points clés de la réussite d’une démarche d’offshore programming pour une entreprise.
Le sommaire détaillé de l’étude
150 pages pour cerner toutes les facettes de l’offshore programming
DÉVELOPPEMENT INFORMATIQUE : CONCEPTS, MARCHÉ ET ACTEURS
- Définitions et concepts majeurs
- Le marché du développement informatique offshore
- Les principales sources de données chiffrées du marché dans le monde
- Une tendance de fond à l’échelle mondiale qui atteint aujourd’hui la France
- Les États-Unis, un marché précurseur en plein essor
- France : l’offshore en quête de reconnaissance
- La classification des acteurs
- Le cas de l’offshore intégré
- Les “pure-players”
- Critères et grille de lecture de l’approche géographique
LA MISE EN ŒUVRE DE L’OFFSHORE PROGRAMMING
- L’offshore : une forme d’externalisation
- La mutation des entreprises : vers un modèle d’organisation en réseau
- L’avenir des entreprises technologiques
- Les entreprises externalisent de plus en plus
- L’offshore entre dans les mœurs des nouveaux décideurs IT
- Le rôle croissant des DSI
- La valorisation du service achats
- Le choix du modèle ad hoc
- Analyser l’offre des différents modèles
- Choisir le modèle type
LES MEILLEURES PRATIQUES DANS LES ENTREPRISES
- Essilor
tire les bénéfices d’une tierce maintenance applicative - Inalco
depuis l’an 2000, la migration des applications passe par la Roumanie - Ubisoft
fonde son développement à l’international sur l’ouverture de centres de production offshore - Appel d’offres offshore
privilégier les réponses les plus concrètes - Stéria
l’offshore comme atout de flexibilité et gage de création de valeur - AT Kearney
inscrit l’offshore dans une démarche plus globale de réduction des coûts chez un opérateur français de télécommunications - Cap Gemini
invente le rightshore™ - Pivolis
facilite la relation client/société d’offshore avec le modèle “Pivotal Provider” - L’offshore en Chine avecNet Business Consulting et China-Offshore
LES ENSEIGNEMENTS OPÉRATIONNELS ET LES PERSPECTIVES
- Les dix points clés d’une démarche offshore
- Conserver en interne le cœur de métier
- Offshore = développement réalisé à l’étranger
- Relativiser l’intérêt des certifications
- Ne pas se laisser abuser par le nombre de développeurs annoncé
- Savoir calculer le vrai coût de l’offshore
- Sélectionner les responsables ad hoc en interne
- Ne pas oublier que la difficulté principale de l’offshore est d’ordre culturel
- Vérifier l’infrastructure et les processus de communication du prestataire
- Vérifier la gestion de la qualité des projets
- Veiller à la prise en compte des aspects juridiques
- Les cinq scénarios
- L’intérêt du modèle “onsite-offsite-offshore” pour le développement de projet en offshore
- Communiquer ou ne pas communiquer ?
- Les perspectives pour l’offshore programming
POUR EN SAVOIR PLUS
"L’offshore programming : un moyen dont le développement d’Internet simplifie l’usage et que les entreprises ne peuvent désormais ignorer."
LA FICHE TECHNIQUE DE L’ETUDE
Etude publiée en novembre 2004 – 150 pages
5 mois d’enquête, d’interviews et d’analyse
Directeur de l’étude :
Danielle Chasport – [email protected]
Les auteurs de l’étude
Pierre Méchentel
Diplômé de St-Cyr et d'HEC-Entrepreneurs, il a travaillé chez Altis, cabinet de conseil en organisation avant de partir en 1993 en Russie où il a fondé plusieurs entreprises dans le négoce puis en 1997, avec un responsable de la cité des étoiles, une société d'offshore programming à destination des marchés américains et allemands. En 2000, il est revenu en France et a fondé la partie française de cette activité. Son expérience internationale lui permet d'éditer régulièrement un blog à propos de l'offshore dans sa globalité et aussi dans sa problématique “française”.
Pierric Duthoit
Diplômé de St-Cyr et d'HEC-Entrepreneurs, il a travaillé chez Arthur Andersen puis a rejoint Tubbydev dès sa création en France. Au sein de Tubbydev, Pierric Duthoit est en charge des clients “grands comptes” français.Tubbydev a commencé son activité d'offshore programming à partir de la Russie en 1997 avec tout d'abord des clients allemands et américains. En 2000, le retour de Pierre Méchentel en France a permis de créer la partie française de l'activité. En 2004, Tubbydev est une des seules sociétés pouvant proposer réellement, en France, de l'offshore légal avec une méthodologie éprouvée, non seulement dans les pays qui utilisent déjà l'offshore mais aussi après de grands comptes français et en sous-traitance de SSII pour des projets français
L’éditeur Les Echos
Depuis sa création en 1995, le département études du quotidien Les Echos a publié près de cinquante analyses. Réalisées avec le concours des meilleurs spécialistes du conseil, les études ont déjà été utilisées par plus de dix mille responsables d’entreprises, dans tous les secteurs d’activité. Les études Les Echos sont considérées comme des références incontournables par les dirigeants en phase de réflexion stratégique
La collection Le Management Stratégique
La collection “Le management stratégique” dresse un panorama complet et dynamique des meilleures pratiques de management. Les ouvrages de cette collection sont conçus comme de véritables outils d’aide à la décision et à l’action à l’usage des dirigeants. Ils s’appuient sur des témoignages concrets d’entreprises dont ils tirent les enseignements opérationnels et stratégiques.
Titres parus et à paraître :
- Le management global des risques - décembre 2002
- La sécurité des systèmes d’information - janvier 2003
- Les leviers de l’efficacité commerciale - mars 2003
- La contribution des DRH à la performance de l’entreprise - juillet 2003
- Dynamique et cohésion des équipes de direction -octobre 2003
- Gérer les cadres à haut potentiel - décembre 2003
- Où vont l’audit et le conseil - décembre 2003
- L’optimisation des achats dans l’entreprise - juillet 2004
Retrouver le sommaire de ces études sur www.eurostaf.fr
novembre 22, 2004 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (5) | TrackBack
Les nouvelles de l'offshore programming
seront désormais disponibles sur autre partie du siteblog de Tubbydev, dans la partie offshore programming.
novembre 22, 2004 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | TrackBack
Après l'offshore programming, l'outsourcing, le nearshore, le rightshore, voici l'insourcing
Les SSII indiennes n'ont pas vraiment vocation à faire de l'offshore (il suffit de regarder leur discours en Inde) mais plutôt à devenir des acteurs mondiaux et à remplacer les actuels Accenture, Cap Gemini, EDS et autres SSII mondiales. Souvent elles utilisent l'offshore comme produit d'appel pour pénétrer des marchés mais aussi elles n'hésitent pas à acheter des SSII en occident ou à en créer. Elles achètent même des sociétés offshore dans les pays de l'est ..
Présentée différemment, cette affaire s'appelle l'insourcing et fait l'objet d'un article dans le JDN.
novembre 19, 2004 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Tubbydev participe au séminaire du CCE "Outsourcing"
Tubbydev est un des intervenants au Séminaire restreint CCE « outsourcing » mercredi 17 novembre 2004 après-midi, à l’Echangeur, 66 rue des Archives, Paris III°
Le programme de ce séminaire sur l'outsourcing est
novembre 15, 2004 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Considerer les delocalisations autrement
Dans le journal l expansion (qui porte bien son nom cette fois-ci) un dossier interessant sur les delocalisations avec notamment une chronique percutante de Mr Herve Juvin.
Voic la conclusion de l article:
Peu importe des lors que le vrai chiffre des delocalisations soit derisoire, ou que les implantations francaises en Chine ou en Inde soient le meilleur moyen de s'ouvrir des marches de demain ; frileuse devant la competition, ralentie par l'assistance et les protections, la population francaise devine les enjeux que fait monter un monde qui s'ouvre. Le problиme est qu'elle n'y voit pas opportunites, mais menaces, et tente de se proteger de ce qu'elle pourrait conquerir.
novembre 12, 2004 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack
Offshore programming: un risque calculé
Offshore programming: un risque calculé
As corporate interest in the cost savings and benefits grows, CIOs prepare to manage the risks and pitfalls of offshore outsourcing.
Several years ago, a CIO from a large financial-services institution began outsourcing a hefty portion of his legacy-programming resources to an overseas provider. And with expected savings of 40% to 50%, who could blame him? But strangely, this early adopter's savings never fully materialized. After replacing his onshore programmers with an offshore staff, he had to hire managers to maintain the engagement, adding costs. Then the CIO realized he'd need a larger percentage of onshore programmers than originally projected, further reducing his expected savings. In fact, after he accounted for the turnover from the offshore teams, his anticipated windfall of 40% to 50% had shrunk to less than 20% in all.
This CIO is in good company. Corporate interest in offshore outsourcing is huge, as the size of the market attests. But the reality doesn't always live up to the hype. Many companies that have embraced the practice haven't realized the promised savings; they're now wondering if and when they'll see the real value from their offshore investments.
For some companies, offshore outsourcing's initial appeal lies purely in the numbers. Success is measured by the ability to reduce costs as much as possible. It's not hard to see that by paying $20-plus per hour in India versus $80-plus in the United States a company's savings can be at least $60 per hour for every position outsourced. That math can be misleading, however. Instead of the 80% cost savings that those hourly rates suggest, companies are reporting far lower numbers. According to a recent AMR Research report, companies using offshore resources for development projects can see no savings at all or up to 50% savings. The majority report savings in the neighborhood of 25% to 30%.
What happened to the rest of the anticipated savings? As many CIOs are beginning to realize, outsourcing decisions based solely on hourly rates don't necessarily result in real cost savings. Hidden costs arise when a company doesn't first build a strong engagement-management experience, outsourcing industry expertise, technical knowledge, and a method for overcoming cultural and communication barriers.
By all accounts, outsourcing is a long-term investment, and it requires a serious commitment in order to reap the maximum benefits.
A December 2003 report from Forrester Research said most companies go through a four-stage migration period that can last from 24 to 60 months. Those expecting a quick, six-month project with few to no challenges would do well to rethink their strategy.
In their search for savings, many companies mistakenly assume that a single offshore provider can be successfully deployed on any and all IT projects. Instead, CIOs need to first analyze their IT-application portfolio based on business criticality, user interaction, complexity, and maturity. Only then will they have the knowledge to outsource their projects to a provider with the right skills and expertise to deliver successful results.
There are several types of offshore-outsourcing companies (see Indian Market Booms, But Changes Loom). The most prominent are the traditional offshore providers, such as Indian companies Infosys Technologies, Tata, and Wipro Technologies. Many offshore pure-play companies have narrow portfolios of services.
Then there are the large global integrators, such as IBM and Accenture, which recently developed offshore capabilities. These companies don't yet have large presences offshore, but they've developed experience managing engagements between U.S. companies and the offshore businesses and are quickly hiring staff offshore. Other consultancies have gone for a more hybrid approach, creating large divisions offshore.
Matching the right segments of work to the appropriate provider is the best approach to realizing the maximum savings from offshore outsourcing. We recommend that companies choose at least one provider from each category.
Managing IT projects successfully has always been a struggle for IT organizations, as the alarming rate of IT-project failure attests. A 2003 Standish Group survey found that 66% of outsourced projects are either canceled or materially off-target due to poor program execution, leading to additional costs in areas such as lost-opportunity costs, unrealized benefits, increased labor costs, and increased vendor costs. Unfortunately, outsourcing your IT initiatives doesn't make these problems go away. Using offshore programmers--who may lack business acumen and methodologies to extract accurate and detailed requirements--possibly can result in significant costs downstream. The repercussions can range from adding more--and expensive--local management to overcome the offshore team's lack of business experience, to late delivery, lost functionality, and fewer benefits realized from the investment.
Offshore outsourcing sometimes creates additional requirements and program-management challenges. Effective management is critical to improving the odds of success and overcoming the risks associated with IT-project failure. These risks--lack of clear business objectives, executive support, user involvement, and scope management--become exacerbated when the users and programmers are up to 8,000 miles and multiple time zones apart. Poor program management costs 25% to 35% in the concept-to-design phases, and 15% during the implementation phase. These costs reflect the additional management resources required to fix the problems.
Calculated Risk
There has always been an inherent conflict between the IT-services provider and the company contracting for services. This conflict stems from how the client pays for services--whether the contract is time and materials (T&M) or fixed price.
The issue is risk as one side tries to push most of the risk to the other. The vast majority of the revenue for major Indian offshore providers and integrators is derived from T&M contracts. These companies prefer a T&M contract because the risk shifts to the client, on which any project-overrun costs fall.
On the other hand, a fixed-price delivery model puts the onus on the service provider to get the right requirements, manage scope, and estimate and manage the project. This helps to insulate the client against the risks that can erode savings.
The fixed-price model also makes the service provider a better partner, as it's in the provider's best interest to get the project done--and done right. The provider's methodology and experience are critical.
Sophisticated clients look for providers that not only offer fixed-price contracts, but also attach results to fees. Measurable business results are replacing metrics such as service levels as a way to ensure that companies achieve real business value.
Defining measurable business results isn't easy. However, the benefits of defining them up front are high. Consider this example: If a company ties some portion of the contract to a 20% reduction in the cost of servicing customers using online channels, the provider will be motivated to achieve that result, as long as both risks and rewards are tied to the objective. The client wins because the provider is aligned with its business goals and hires the best people who can bring the greatest level of industry knowledge and business processes, as well as creativity and innovation--something clients have complained that many offshore businesses lack.
Don't bank on immediate payoff, however, and do bank on some heavy lifting when switching to offshore. CIOs must factor in significant ramp-up time for offshore projects, during which costs can actually increase. According to Meta Group, lags in productivity can add as much as 20% in costs to the offshore contract.
Part of that lag lies in the need for staffing overlap as the home team hands off to the offshore programmers. But there's more: All offshore providers have two rate schedules: offshore, which is the rate charged for work done overseas, and onshore, meaning the rates charged for the consultants that must come on-site during the transition period. The onshore rates are significantly higher and usually rival internal IT costs.
We've found that clients invariably underestimate the number of onshore staff required to make a project successful. This leads to inflated expectations of savings at the onset of a project. More than half of the revenue generated by the large Indian offshore companies is derived from onshore-staff augmentation.
Managing The Contract
To ensure the outsourcing engagement's success, companies must build an oversight organization to manage the process, a reality that's bound to add money to the mix. The oversight organization can account for as much as 5% to 16% of the overall engagement costs. Why so much? Typically, the oversight staff earns higher salaries. Managers often serve as business liaisons to the offshore provider and as quality-assurance officers to the overall engagement. In addition, somebody has to be in charge of sourcing and contracting personnel and managing the project from the client side. This facet of outsourcing is lucrative enough to generate a new business niche.
While moving specific functions and departments offshore can help save money on labor, the cost of reducing onshore staff must also be considered. It costs money to move displaced personnel to other departments. However, the most significant costs spring from layoffs. Companies must factor in the cost of severance and job-search support for its displaced workers.
Furthermore, your intellectual property goes out the door, too, when you replace in-house staff with an offshore provider. With offshore outsourcing, some of your go-to people may now be gone and any survivors will probably need time to adjust to the changed landscape.
What's more, outsourcing an application can have enormous impact on a multitude of supporting systems, hindering a company's ability to adhere to certain standards of customer service and regulatory compliance. Other hidden costs are generated as a result of compensating people with higher salaries--key IT-management staff, for example--as they oversee the transition.
Offshore outsourcing is the wave of the future for IT. Done right, it can result in tremendous savings and add significant business value. However, a bit of due diligence up front and a better understanding of how to avoid common obstacles can make a huge difference. Understanding the true total cost of ownership, segmenting your IT-application portfolio, and sourcing appropriately against those needs will let CIOs achieve real savings and help further business goals. And that, after all, is the true bottom line.
Sheeroy Desai is executive VP and chief operating officer at Sapient, a business-consulting and technology-services company based in Cambridge, Mass.
novembre 8, 2004 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack