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Travailler plus, gagner moins, tendance lourde en Europe (source Libé 27/08/2004)

Libération continue ses articles sur les délocalisations. Ils finissent comme d'habitude par de l'alarmisme sur la situation sociale et ne parlent pas des calculs économiques ni des créations d'emploi à l'étranger. Y en a-t-il ? Où va l'argent économisé ? l'activité globale est-elle maintenue ? Comment font les concurrents des entreprises citées ? Bcp de questions auxquelles on aimerait avoir des réponses ..

Travailler plus, gagner moins, tendance lourde en Europe

En Allemagne, aux Pays-Bas ou en Suède, les entreprises expliquent vouloir faire face aux nouveaux entrants de l'UE.

Par Muriel GREMILLET

vendredi 27 août 2004 (Liberation - 06:00)

Le chantage à l'emploi et à la délocalisation, pour faire passer un allongement de la durée du travail, n'a pas eu de succès qu'en France. Presque tous les pays européens sont concernés. Premier d'entre eux, l'Allemagne, où certaines entreprises, comme Volkswagen ou Siemens, ont annoncé leur volonté de relever la durée de la semaine de travail, sans compensation salariale. Les salariés de Siemens, premier groupe industriel du pays, ont cédé. Acceptant en juin le passage à 40 heures hebdomadaires (contre 35 heures auparavant) sans compensation, pour deux sites, contre l'engagement de la direction de renoncer à un projet de délocalisation de 2 000 emplois en Hongrie.

Concurrence. L'épidémie a gagné les Pays-Bas. Fin juillet, le ministre de l'Economie Laurens Jan Brinkhorst a suscité la polémique en affirmant que la semaine de 40 heures (contre 38 actuellement) devait «redevenir la norme» pour soutenir l'économie. Les entreprises, encouragées par les plus libéraux des élus, estiment que l'allongement de la durée du travail, sans augmentation de salaires, est le seul moyen de faire face à la concurrence des nouveaux entrants dans l'Union européenne, où les coûts salariaux sont bien plus faibles qu'en France ou en Allemagne. En Belgique, l'entreprise sidérurgique Marichal Ketin, en difficulté, a fait part il y a quelques jours de son intention de voir ses salariés travailler 40 heures par semaine, contre 36 actuellement, sans augmentation salariale. «Les entreprises belges doivent faire face à un handicap salarial allant de 8 % à 10 % par rapport aux pays voisins» qui ont, eux-mêmes, des coûts salariaux plus élevés qu'en Europe centrale, a expliqué le directeur général de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), Pieter Timmermans.

Avenir sombre. Le patronat suédois tire un constat similaire. Sten Jakobson, le PDG d'ABB Suède, et Leif Oestling, patron du constructeur Scania, ont été les premiers à monter au créneau, faisant face à l'opposition tant des syndicats que du gouvernement social-démocrate. «Dans les nouveaux pays de l'Union européenne, on travaille souvent entre 45 et 50 heures par semaine. Là-bas, le travail est un produit de luxe, ici (en Suède) c'est un droit», déplorait récemment Leif Oestling. En juillet, un des leaders du principal syndicat allemand de la métallurgie, IG Metall, avait prédit un avenir sombre pour les salariés s'ils acceptaient les nouvelles conditions de travail : «Des semaines de 50 heures, et sans être payé.»


août 27, 2004 in Délocalisation | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack

La Californie tente de se barricader contre l'offshore

Un article du JDN
Les Démocrates locaux ont fait passer une série de mesures visant à restreindre les possibilités d'externalisation offshore. Un projet houleux auquel le gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger peut apposer son veto. (27/08/2004)
Le gouverneur de l'Etat de Califormie - Arnold Schwarzenegger - a depuis le début de la semaine un épineux dossier sur son bureau, celui de l'offshore.
Le Sénat majoritairement démocrate de l'Etat de Californie vient en effet de voter une loi visant à interdire aux administrations locales de faire appel à des sociétés ayant recours à des employés offshore, comme c'est le cas par exemple pour certains centres d'appel ou dans le cadre de développements informatiques.
Certains amendements déposés par les sénateurs doivent être soumis à l'Assemblée de Californie qui, une fois cette formalité effectuée, transmettra le dossier directement au gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger.
En tant que chef de l'exécutif local, ce dernier dispose du pouvoir d'apposer son véto à la loi ou de la valider. Dans le contexte actuel de campagne présidentielle - ou les débats sur l'offshore font rage - il va sans dire que l'ancien acteur n'aura pas trop des 30 jours qui lui sont accordés pour prendre sa décision. D'autant que la loi prévoit également l'instauration - sur les deux prochaines années - d'un salaire horaire minimum (7,75 dollars), du jamais vu au pays de l'oncle Sam.

Une batterie de mesures protectionnistes
Parallèlement, d'autres projets de loi veulent renforcer les mesures anti-externalisation offshore. Le bureau de la sécurité intérieure de l'Etat (state Office of Homeland Security) pourrait ainsi se voir prochainement interdire purement et simplement toute externalisation à l'étranger.

Les sociétés de plus de 250 personnes basées en Californie pourraient également être dans l'obligation de déclarer le nombre de leurs salariés travaillant à l'étranger tandis que les sociétés du secteur de la santé auraient interdiction de confier le traitement des données relatives à leurs patients à des sociétés situées en dehors du territoire sans l'accord préalable desdits patients.

Comme d'habitude, les arguments fusent des deux camps. Les Républicains ont vu de nombreux lobbies et la Chambre de commerce de Californie leur prêter main forte pour critiquer ces mesures protectionnistes, arguant notamment du fait que l'économie de l'Etat est à plus de 25% dépendante du commerce mondial (notamment la Silicon Valley), que les flux d'externalisation sont à double sens (les investissements étrangers finançant quelque 700 000 emplois dans l'Etat) et que le sacrifice de certains postes - pour une meilleure productivité - permet d'en préserver bien d'autres.

Du côté des Démocrates, l'instigatrice de la loi - Carol Liu - leur répond que les emplois de cols blancs externalisés sont "des postes hautement payés que nous préférons garder chez nous".

août 27, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Offshore, Outsourcing: les prochains secteurs

Offshoring: It's not just for IT, anymore
silicon.com
Sylvia Carr

Lawyers, accountants and scientists are next...

For most people, the word offshoring brings to mind IT work and low-skill jobs such as call centres.
Yet the next big wave is going to involve the outsourcing of high-skill or 'knowledge' jobs such as accountants, lawyers, engineers and doctors to foreign countries.
Mark Kobayashi-Hillary, author of Outsourcing to India: The Offshore Advantage, said: "This is the hot growth area [for offshore outsourcing]."
Knowledge process offshoring, or KPO, is expected to grow faster over the next six years than general business process outsourcing, or BPO, a term used to refer the outsourcing of a complete business function such as HR.
KPO revenues will grow 46 per cent to $17bn by 2010, according to business research firm Evalueserve. Although larger overall, BPO revenues will grow just 26 per cent to to $39.8bn by 2010.
Examples of KPO would include a law firm outsourcing basic case research to paralegals in a foreign country or pharmaceutical firms conducting R&D for new drugs in offshore facilities.
India would be particularly well-suited for KPO because of its abundance of educated workers.
"India has huge potential resources with lots of chartered accountants and skilled lawyers," said Kobayashi-Hillary.
Evalueserve predicts India alone will provide $12bn worth of KPO services by 2010. This compares to the $720m it provided in 2003. Other promising locations for this type of offshoring include Russia, Canada, China and Israel.
Cost savings are the number one motivator for offshoring IT and business processes but this is an even greater factor with high-skilled work, said Kobayashi-Hillary, because "the potential savings between hiring a chartered account in the UK and in India are much larger than, say, a call centre worker".
Commissioning an intellectual property lawyer to write a patent application, for example, could be as much as 50 per cent cheaper in India than the US, according to Evalueserve.
At the same time, the value of KPO lies not only in pure pounds or dollars saved but also in the strategic benefits that trained foreign workers can provide. "You start talking about being able to tap into large amounts of skilled resources and being able to do things that might be quite impossible to do in London," said Kobayashi-Hillary.
For example, a small UK accountancy firm could offer a new service, such as tax return preparation, that it wasn't able to do earlier because of the hassle and expense of hiring additional personnel for just one or two customers.
The key to success with KPO, as with all outsourcing, is communication. The people hired need to know exactly what's expected of them.
This is why outsourcing well-defined work, such as call centres, has thrived.

août 26, 2004 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

L'outsourcing, notamment l'offshore programming deviennent importants dans le secteur public au Royaume Uni

Public sector spends up on outsourcing
ZDNet UK
KableNet.com

Outsourcing has increased massively in the public sector, due to IT contracts, according to new research.
New research shows that public-sector buying of outsourcing is concentrated more on IT outsourcing than business processes
The latest research from Kable has highlighted a massive increase in public sector outsourcing, with IT contracts driving the increase in value.
Kable's report, Public Sector Outsourcing 2000-06, reveals that by 2005-06, the total value of all UK public sector IT and business outsourcing will reach £46.5bn. This represents a growth of 228 percent in the market since 2000-01.
IT has increased as a proportion of the total spend on outsourcing. In 2003-04, IT accounted for 56 percent of the total market, followed by communications outsourcing and business process outsourcing, each of which account for 19 percent of the market. Managed services has the lowest proportion of spending, at just over £2bn.
Karen Swinden, Kable's head of forecasting, commented: "There seems to be a general consensus that BPO is fuelling the outsourcing market, but Kable's analysis of public sector contracts clearly demonstrates that IT is playing the leading role. This is forecast to continue for the next few years."
LB Harrow has provided a recent example of this trend. On 17 June, 2004, the borough went to tender for a strategic partner to help it enhance its ICT services in a 10 year deal worth £100m.
The council said it regards a strategic partner as an "essential element" in the delivery of its ICT strategy. It plans to develop an enterprise resource planning environment, implement a customer relationship management system and introduce standardised management information systems.
In February, Birmingham CC embarked on the largest local authority IT outsourcing programme in the UK, with a scheme worth more than £500m to cover business transformation, the running of a contact centre and other IT services.
Kable's research shows that the biggest rise in outsourcing has been in the health service, where outsourcing contracts rose by 54 percent from 2002-03 to reach just under £35.5bn by the end of 2003-04, mainly as a result of the National Programme for IT.

août 26, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Difficultés de la délocalisation (exemple de Cegetel et de ses centres d'appels)

Un article de Libération à ce sujet qui montre bien les incompatibilités des différentes parties concernées:
- l'entreprise qui doit baisser ses coûts et qui est soumise non seulement aux niveaux de salaires français mais aux taxes
- l'état qui ne peut baisser les taxes mais offre des avantages pour s'installer dans certaines régions, avatanges qui servent uniquement à baisser le coût pour les entreprises et non à installer durablement de l'emploi
- employés qui n'ont pas trop envie ni ne sont habitués à devoir migrer pour trouver du travail
- sundicats, qui d'une part défendent l'internationalisation, l'aide aux pays en voix de développement et qui d'autre part refusent la création d'emplois dans ces pays (à ce titre la phrase du représentant CGT cité dans l'article: "Dans cinq ans, il faudra trouver encore moins cher, le Sénégal ou le Gabon... Et après ? Jusqu'où vont-ils aller ?» si elle était issue d'un représentant du FN aurait provoqué quelques réactions indignées ;-)

Il serait intéressant de savoir quelle est l'économie engendrée et où vont les sous économisés.

L'article: Les téléopérateurs de SFR refusent l'option monde

Timing, son centre d'appels sous-traitant, délocalise une part de son activité au Maroc Par Mathieu DESLANDES
mardi 24 août 2004 (Liberation - 06:00)

Cécile, casquette blanche, et Véro, casquette kaki, se relaient au micro. Elles occupent le premier rang de la petite centaine de manifestants qui s'étaient rassemblés, hier, devant le siège de Vivendi Universal, à deux pas de la place de l'Etoile, à Paris. Sur une feuille, elles ont compilé tous les slogans qui leur sont passés par la tête. «210 personnes au chômage, Cegetel assure ses marges», «Nos emplois partent au Maroc. Nos revenus : les allocs»... Quand la rime sonne et qu'elles trouvent le bon tempo pour la scander, quelques-uns de leurs collègues commencent à se déhancher, à frapper dans leurs mains et à taper du pied en rythme sur le trottoir de l'avenue de Friedland. ça ne dure jamais longtemps, elles veulent tester toutes leurs trouvailles. «Allez, on passe à "Cadences accélérées. Pour finir : licenciés."»
Cécile et Véro sont toutes deux salariées de Timing. Ce centre d'appel, basé à Montrouge (Hauts-de-Seine), sous-traite le service de renseignements téléphoniques de l'opérateur SFR. Il appartient au groupe B2S, qui a présenté en juin un plan social visant selon les syndicats, à supprimer 210 emplois sur 348, en délocalisant progressivement le travail de nuit et du dimanche vers le Maroc (Libération du 20 août 2004). Hier, la direction de B2S a publié un communiqué assurant le maintien des emplois de «plus de 60 % des 280 équivalents temps plein.» Ce qui fait tout de même 112 postes sans avenir assuré.
«Marchandage». Linda, 27 ans, est venue comme ses collègues pour «impliquer SFR» : «La direction de B2S nous dit que Cegetel-SFR n'est pour rien dans le plan social... Mais de qui se moque-t-on ? Si B2S en est arrivé là, c'est parce que Cegetel veut payer les prestations de ses sous-traitants toujours moins cher.» D'autres salariés de Montrouge ont fait cercle autour d'elle. «Timing ne gère que nos fiches de paye. Pour le reste, tout appartient à Cegetel, souligne Kamel, 31 ans. Les murs, les sièges sur lesquels nous sommes assis, les logiciels...» «Et même nos boîtes e-mails !», glisse Cécile, 30 ans, «téléopératrice de nuit». «Par téléphone, par courrier, de vive voix, nous recevons plein d'ordres directement de Cegetel, ajoute-t-elle, ça s'appelle du marchandage de main-d'oeuvre et c'est illégal !» Nefertari, 35 ans, préfère réciter le courrier de l'inspection du travail à B2S : «Après avoir pointé toutes les carences du plan social, la lettre indique qu'il serait de bon ton d'impliquer Cegetel dans les reclassements compte tenu des liens très étroits entretenus avec Timing...» Tous exigent des postes «au moins équivalents» au sein du groupe Vivendi Universal.
Inéluctable. «Timing, Cegetel : même patron, même combat.» Derrière la banderole, des salariés de Cegetel venus par solidarité. Et parce qu'ils se sentent «exposés au même sort». Selon Christophe Feuillet, représentant Sud, «Cegetel ne manquera pas une occasion de transférer à des sous-traitants, en France puis à l'étranger, ce qui lui reste d'activité en interne».
Mais très vite, les orateurs qui se succèdent au micro cherchent à dépasser ces deux cas pour dénoncer «la politique sociale scandaleuse» menée dans le secteur des télécoms. «Cegetel et France Télécom, les deux principales entreprises du secteur, après avoir spéculé sur la bulle boursière, reportent le poids de leur dette sur les entreprises sous-traitantes», s'indigne David Chinaud, au nom de la fédération CGT-PTT. Pour lui, «les subventions publiques, offertes pour implanter des centres d'appel dans les zones de province sinistrées, sont utilisées pour faire du dumping social». «Dans ces entreprises, les conditions de travail sont désastreuses et la législation n'est pas respectée», précise Jean-Pierre Bourriaud, représentant SUD PTT. «Quand ça ne suffit plus pour être compétitif, poursuit-il, les patrons quittent la Lorraine et la Picardie pour le Maroc ou la Tunisie, où ils bénéficient de conditions d'installation exceptionnelles. Montant des salaires : 250 euros par mois.» A l'image de B2S - numéro 2 des centres d'appel qui s'implante au Maroc pour Cegetel -, Téléperformance, le numéro 1, a investi la Tunisie... pour plaire à France Télécom, son donneur d'ordres. Pour Jean-Pierre Bourriaud, la logique est inéluctable : «Dans cinq ans, il faudra trouver encore moins cher, le Sénégal ou le Gabon... Et après ? Jusqu'où vont-ils aller ?» soupire-t-il.

Pour couper court à «toute surenchère sociale», David Chinaud a son idée : «Rattacher les salariés des entreprises de sous-traitance à la convention collective du donneur d'ordres.» «C'est la seule façon d'arrêter cette stratégie à triple détente de dégradation des conditions de travail : au sein de l'entreprise, chez ses sous-traitants, dans les sites où elle délocalise.»


août 25, 2004 in Externalisation, Outsourcing | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack

Unilog et Sofrecom (filiale de France Télécom) montent une joint-jointure au Maroc

Source JDN 24/08: Les SSII Unilog et Sofrecom (filiale de France Télécom) montent une joint-jointure au Maroc. L'initiative est destinée à permettre "des économies de l’ordre de 20%" sur l'externalisation de services informatiques. Le centre de services, implanté à Rabat, devrait employer jusqu'à 100 personnes à l'horizon 2006.

août 24, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

L'outsourcing est causé par des motifs financiers ;-)

On s'en serait douté !!
La France n'est pas citée comme d'habitude. Les raisons seraient elles différentes ? ;-)

Outsourcers motivated by money ( silicon.com Sylvia Carr )
But many shun offshoring

Businesses consider cost savings their top priority when it comes to outsourcing work, though quality is close behind.
Of 68 people polled, 31 per cent named cost efficiency as the 'key value' they expect from a service provider, while 24 per cent said it was quality, according to research conducted at a recent Gartner conference on outsourcing and IT services.
Innovation and risk reduction were rated the lowest priorities, attracting only 5 and 2 per cent of votes, respectively.
The poll also revealed that companies aren't doing all they could to align their IT outsourcing and business strategies.
A majority (61 per cent) said their strategies were aligned to a fair degree or better. But a considerable portion (39 per cent) said to a small degree or not at all.
When it comes to offshore outsourcing, the respondents were split. A little more than half (57 per cent) are considering outsourcing work to offshore locations to some degree, while 43 per cent are not looking at this option at all.
The majority of respondents - 24 - were from the UK, with 10 from the Netherlands and four from Norway. The rest were from other parts of Europe, North America and the Middle East.

août 24, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

La Russie optimiste pour sa croissance

[19 août 2004]

Pour la cinquième fois, la Russie pourrait relever sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) à 7,1% contre 6,9% actuellement. «Si cela se produit, ce sera seulement à cause de la conjoncture des prix» du pétrole, a déclaré le vice-ministre du Développement économique, Andreï Charonov.
L'économie russe a en effet démarré 2004 sur le même rythme que l'année écoulée. Son produit intérieur brut a fait un bond de 7,4% au premier trimestre par rapport aux trois premiers mois de 2003, vient
de confirmer Rosstat, le Service fédéral des statistiques russe, cité par l'agence Novosti. C'est le deuxième taux le plus élevé parmi les grands pays derrière la Chine (9,8%), mais devant le Japon (5,6%), les États-Unis (4,8%) et l'ensemble des pays européens.
Le pétrole y a sa part. Avec une production de 8,95 millions de barils/jour (mbj) en mars dernier (9 mbj en avril), la Russie fait jeu égal avec l'Arabie saoudite, premier producteur mondial.
Mais les hydrocarbures, qui représentent 20% du PIB russe, n'expliquent pas tout. La production industrielle a eu également sa part dans la croissance avec une progression en hausse de 7,4% au cours des six remiers mois de l'année, selon Rosstat, soit encore un des taux les plus élevés au monde avec celui de la Chine.
Le maintien d'une croissance élevée en Russie dépendra également du niveau des investissements étrangers. Ceux-ci ont encore progressé de 35% au premier semestre à 3,427 milliards de dollars, selon l'Office fédéral des statistiques. Certes pour l'heure les capitaux ne semblent pas trop s'inquiéter des remous de l'affaire Youkos. A la fin du premier trimestre, les réserves publiques de la Banque centrale russe avaient atteint le niveau record de 83,7 milliards de dollars, niveau qu'elles ont dépassé depuis.
Et depuis le début de ce mois plusieurs investissements importants sont intervenus (notamment le rachat de 50% de Russian Standard Bank par le Cetelem).
Mais le climat des affaires actuel pourrait inciter les investisseurs étrangers à la prudence, au moment où Toyota, premier producteur mondial d'automobiles, envisagerait de construire sa première usine en Russie en 2008.

août 24, 2004 in Russie, CEI | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

La société générale et BNP-Paribas prennent pied sur le marché de la consommation en Russie

Ce qui est excellent est que pour d'autres projets, la même banque expliquera que la Russie est beaucoup trop risquée (ils ont perdu combien en 1998 ?). Visiblement, le prêt à des particuliers est mieux sécurisé en Russie que le prêt à des entreprises ;-))

Today’s Vedomosti reports that Société Générale is forming a joint venture (JV) with Baring Vostok Capital Partners, a private equity fund, to expand into consumer finance. The terms of the deal have not been announced. The deal marks the third such move in the past month by foreign banks and consumer finance companies looking to cash in on Russia’s consumer boom and the high margins and massive potential growth in the consumer lending market. Previously, BNP Paribas’s consumer finance arm, Cetelem, acquired a controlling stake in Russian Standard Bank, and, earlier this month, GE Capital acquired Delta Bank. The JV plans to lend USD20 million by the end of the year, particularly in the small but expanding Internet shopping segment of the market.

Consumer lending in Russia totalled USD9.8 billion in 2003, and we forecast it will reach USD19.6 billion by year-end 2004, which would still represent only 3.7% of GDP, well below East European averages of 20-30%, rising to USD72.4 billion in 2008.

août 24, 2004 in Russie, CEI | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Année charnière pour les DSI ?

Selon un article de Marie Varandat sur Indexel, l'heure de la réforme a sonné pour les DSI, notamment au niveau des économies et de l'organisation des DSI:

DSI, l'heure de la réforme a sonné !

Le rôle des directeurs informatiques évolue vers moins de technologie et plus de management. Au programme, des économies, la rentabilité, l´efficacité. Une véritable réforme est en cours. Seuls ceux qui sauront s´organiser en conséquence pourront évoluer vers un rôle majeur dans la définition des objectifs et de la stratégie de l´entreprise. Les autres finiront dans les sociétés de services ou au placard.

Les services informatiques sont arrivés à une période charnière. "L´ère des informaticiens bâtisseurs touche à sa fin. Maintenant que l´on a plaqué de l´informatique partout, celui qui saura le mieux utiliser les outils fera la différence. En d´autres termes, les directeurs informatiques doivent se concentrer non plus sur la technologie mais sur la gestion de systèmes d´information, c´est-à-dire sur une informatique au service des métiers. Ceux qui sauront sauter le pas deviendront des personnes importantes dans la définition de la stratégie de l´entreprise, proches des directions générales. Ceux qui en seront incapables finiront dans des sociétés de services", estime Christophe Legrenzy (photo), président d´Acadys, société spécialisée dans la mesure et l´analyse de la performance des systèmes d´information.


La réduction des budgets ne suffit pas, il faut justifier de la valeur du service rendu

Face à la prise de conscience de l´importance de l´informatique dans la stratégie globale de l´entreprise, les directions générales sont aujourd´hui forcées de reconnaître que c´est le seul service qui a échappé ces dernières années aux règles de rentabilité et d´efficacité. Budgets dépassés, délais de livraison des applications non respectés, fonctions qui ne correspondent pas aux besoins des utilisateurs... les griefs sont nombreux et le retour de bâton s´annonce sévère. DSI, si vous n´êtes pas capables de vous organiser, de fournir à l´entreprise les outils dont elle a réellement besoin, tout en respectant les budgets et les délais : vous finirez au placard !


"La réduction des budgets n´est plus suffisante", souligne Dominique Jaquet (photo), DSI de l´APEC. "Aujourd´hui, on doit justifier de la création de valeur de l´informatique". Pour ce faire, le service informatique de l´APEC travaille en étroite collaboration avec ses utilisateurs afin de dégager des unités "métier". Que vaut la saisie d´une facture en comptabilité ? Combien coûte la mise en oeuvre et l´exploitation de la fonction informatique équivalente? "En d´autres termes, nous consultons nos utilisateurs pour lister les services que nous leur rendons afin de dégager avec eux des unités de mesure métier", explique Dominique Jaquet. "Nous tentons ensuite de comparer ces unités de mesure (coût d´une visite sur le Web, saisie d´une facture, etc.) à nos propres unités de mesure. Alors seulement, nous sommes en mesure de dire si une fonction informatique est rentable ou pas".


Trois modèles d'organisation : monarchique, féodal ou fédéral

La stratégie mise en oeuvre par l´APEC va généralement de pair avec une remise en cause personnelle du DSI et de son organisation comme le souligne un DSI soucieux d´anonymat : "La direction des systèmes d´information devient progressivement une sorte de SSII et de cabinet de conseil en management interne. Son but étant de traduire les objectifs stratégiques de l´entreprise et de contribuer à l´optimisation des coûts par une meilleure conception des projets, lesquels sont souvent mal définis et aboutissent à des dépassements de budgets et de temps dans la fourniture des livrables. Mais pour des raisons politiques et liées au management, le sujet est souvent difficile à évoquer".

août 19, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack