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Désindustrialiser ou s'enliser

Article dans libération à propos du nouveau monstre créé en Chine par TCL et le petit Thomson

Ne disait-on pas la même chose sur le savoir-faire à propos du Japon il y a quelques années ?

L'article:


Pour nombre de patrons, la délocalisation de la production est inévitable.

Par Grégoire BISEAU

vendredi 30 juillet 2004 (Liberation - 06:00)




oilà qui devrait agiter un peu plus le spectre de la désindustrialisation de la Vieille Europe et donc de la France. Qu'un champion national (en l'occurrence Thomson) apporte ses usines pour aider le géant chinois TCL à accéder au club restreint des numéros 1 mondiaux a de quoi inquiéter. Ainsi, la lutte serait tellement inégale qu'il n'y aurait, pour un groupe industriel, pas d'autre issue que la capitulation : vendre ses sites de fabrication, se repositionner dans le métier de conception et serrer les fesses. Ainsi, le rêve de Serge Tchuruk, patron d'Alcatel, de transformer son entreprise en «groupe sans usines» serait en train de devenir un horizon indépassable pour l'industrie occidentale. Hier, l'équipementier télécoms a d'ailleurs confirmé un retour à des bénéfices trimestriels après plusieurs années de pertes et la suppression de 60 000 emplois en quatre ans. Comme pour légitimer un peu plus sa stratégie, Tchuruk a expliqué que son activité de fabrication de téléphones portables continuait à perdre de l'argent, mais plus pour très longtemps. Avant la fin de l'année, elle sera vendue à l'incontournable TCL, contre une participation minoritaire au capital d'une coentreprise. Exactement selon la même recette que Thomson.

Pour les plus optimistes, les futurs revenus de la classe moyenne chinoise permettront aux produits à plus forte valeur ajoutée made in France de trouver de nouveaux clients. Même si le déficit commercial entre la France et la Chine se détériore légèrement depuis cinq ans, les exportations françaises vers Pékin sont reparties à la hausse depuis 2002, pour atteindre un pic historique en 2004 (1). La division internationale du travail ne devrait donc pas nous tuer, elle nous condamnerait juste à l'innovation. Pour reprendre le cas d'école de Thomson, la direction du groupe explique que la France aurait même quelque chose à gagner à son mariage avec TCL. Dorénavant, son usine d'Angers (900 personnes), qui, elle, restera française, pourra se spécialiser dans la fabrication de composants à haute valeur ajoutée pour les écrans plats et fournir TCL.

Fatalité. A cette vision heureuse de la mondialisation on peut objecter que, demain, le groupe chinois sera à même de concevoir et produire les mêmes composants que ceux de l'usine d'Angers, mais pour beaucoup moins cher. Et personne ne pourra s'opposer à ce qu'il cesse de s'approvisionner en France. Ainsi, une certaine fatalité gagnerait nos patrons. «Les industriels français pensent maintenant qu'il n'y a plus grand-chose à faire pour résister à ces mouvements de transfert de compétences vers la Chine ou l'Inde», estime Pierre-Noël Giraud, professeur à l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris. Et si l'on en croit l'économiste en chef de la Caisse des dépôts, Patrick Artus, l'économie française n'en a rien de bon à attendre. Le mouvement de désindustrialisation peut «déformer les économies vers des secteurs protégés à faible productivité, donc réduire notre croissance potentielle et notre capacité à attirer de nouveaux investissements étrangers», écrit-il (1).

Résister. On peut se rassurer en se rappelant que le français Sagem, numéro 1 des ventes de téléphones portables, continue de produire en Bretagne dans une usine ultramoderne (Libération du 6 juillet). Que l'industrie automobile française n'a jamais été aussi compétitive qu'aujourd'hui. Et que tout cela n'est peut-être qu'une mauvaise passe. «Dans vingt ans, les salaires chinois auront beaucoup grimpé. Cela plaide pour continuer à résister le plus longtemps possible aux délocalisations. Car une fois que le savoir-faire est parti, c'est impossible de le faire revenir», prévient Pierre-Noël Giraud.


juillet 30, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Cinq principes pour externaliser efficace


source: journal du management

Il ne suffit pas de lancer un appel d'offres pour externaliser. Avant de se lancer dans le processus, cinq points vitaux sont à étudier de près. (septembre 2003)


On ne décrète pas l'externalisation, on la construit. Quelle que soit la fonction concernée, les entreprises qui souhaitent externaliser doivent établir en amont une feuille de route. Cette feuille de route définira les objectifs, les conditions et les moyens de contrôle de la démarche d'externalisation. Cinq principes essentiels doivent structurer cette feuille de route.

1 Une précision chirurgicale

Même pour l'externalisation d'une fonction support de base, comme par exemple la gestion de la paye, l'entreprise doit définir avec précision ce qui relèvera de ses compétences de ce qui relèvera des compétences du prestataire. Il est nécessaire ici de manier le bistouri interne-externe avec précision : toutes les zones d'ombre quant à la responsabilité seront, tôt ou tard, des foyers de dysfonctionnement. Pour être le plus précis possible, ne pas hésiter à s'appuyer sur les responsables internes de l'entreprise et sur les contrats types des prestataires. Ces derniers, habitués à ce genre d'opération, connaissent les contours classiques d'un processus d'externalisation. Pour les fonctions les plus stratégiques, un recours à l'audit est souvent nécessaire.

2 Etre sûr de son prestataire

L'externalisation dépasse le simple contrat de sous-traitance. Les notions de confiance et de pérennité sont essentielles pour que le duo entreprise-prestataire fonctionne. Bref, l'entreprise ne doit pas limiter sa sélection de prestataires sur le seul critère du coût. Selon la fonction concernée, d'autres facteurs doivent être jugés prépondérants : la proximité géographique (par exemple en logistique), les autres clients du prestataire (pour le commercial), le niveau technique proposé (en informatique)...

3 Pilote et co-pilote

Le pilotage de la fonction externalisée doit être clairement établi et ce, dès le départ. Généralement, cette démarche s'appuie sur un comité où siègent des représentants de l'entreprise cliente et des représentants du prestataire. Externaliser ne signifie donc pas gommer le rôle d'un responsable interne direct. L'entreprise doit au contraire continuer de disposer d'une personne (ou de plusieurs personnes) en charge du suivi de le fonction externalisée. Ce ou ces personnes seront les liens privilégiés entre l'entreprise et l'opérationnel réalisé par le prestataire. Ils seront les "experts maison". Cette structure est essentielle pour l'entreprise : elle ne doit jamais se retrouver en position de dépendance par rapport au prestataire, au risque de perdre son statut de client.


4 Etablir un tableau de bord

Pour piloter une fonction encore faut-il disposer d'indicateurs. La mise en place d'un tableau de bord apparaît aujourd'hui de plus en plus incontournable dans un processus d'externalisation. Pour élaborer cet outil, la solution la plus simple consiste en une superposition du tableau de bord déjà en place à l'interne sur la fonction concernée avec des indicateurs qui intégrent les éléments contractuels auxquels doit se plier le prestataire (par exemple, selon la fonction concernée, le nombre de contacts générés, la réduction des coûts de maintenance, la disponibilité du parc informatique...). Dans un second temps, ce tableau pourra être affiné selon les priorités de l'entreprise en y associant, notamment, une démarche qualité.

5 Penser nouvelles technologies

Ce n'est pas un hasard si le fort développement de l'externalisation au cours de la dernière décennie correspond à l'essor des nouvelles technologies. Ces dernières représentent autant d'outils et de supports qui permettent à l'entreprise de se fractionner tout en continuant à communiquer. La mise en place d'un intranet, le déploiement d'un centre de relation client multicanal ou d'une plate-forme d'archivage sont autant de points de départ possibles pour une démarche d'externalisation.

juillet 28, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Les services logiciels indiens ont le vent en poupe à l'export

On parle beaucoup de l'Inde en ce qui concerne l'externalisation, l'outsourcing et l'offshore programming en donnant comme exemple des "géants" qui se seraient construits grâce à ça. La réalité est différente car d'une part beaucoup de grosses sociétés indiennes n'ont pas vocation à être des sous-traitants mais ont clairement la volonté de concurrencer directement les Accenture, Cap et autres leaders mondiaux et d'autre part, le développement informatique comme service n'est pas leur principale activité

Cet article du JDN éclaire un peu plus notre lanterne:


Les SSII indiennes se portent bien, c'est le moins que l'on puisse dire... Wipro - troisième exportateur de services logiciels en Inde - vient de voir son bénéfice net croître de 83% au cours du deuxième trimestre 2004. Infosys, le deuxième exportateur du pays, connaît de son côté une augmentation de 39% sur la même période.

Quant à Tata Consultancy Services (TCS), numéro un dans la catégorie, la hausse de ses profits est de 47% sur l'ensemble de l'exercice fiscal 2003/2004, clos fin mars. Une très bonne santé qui augure de ce que sera sa très prochaine entrée en bourse : un succès sur tous les plans.


La filiale informatique de Tata Sons - holding gérant les intérêts du consortium industriel Tata Group - prévoit en effet de lever entre 1,1 et 1,3 milliard de dollars lors de son introduction en bourse qui aura lieu à la fin du mois de juillet. 13,3% de son capital seront alors proposés aux investisseurs.

TCS tire un peu moins des deux tiers (62,3%) de son chiffre d'affaires du très florissant marché des Amériques, dont les Etats-Unis représentent quelque 98%. L'Europe suit, avec 19,9%, dont 72% viennent du Royaume-Uni. Le marché national indien ne compte que pour 13,2% de l'activité, en léger recul par rapport à l'exercice précédent (14,8%).

TCS compte pas moins de 30 000 salariés - répartis dans 32 pays et 149 bureaux - et quelque 491 clients, dont General Electric qui représente 17% de son chiffre d'affaires total. Depuis l'exercice fiscal 2002, la société connaît un taux moyen de croissance de 27,7%.

Quant aux secteur des services logiciels dans son ensemble, il se porte lui aussi très bien, sa croissance actuelle avoisinant les 30,5%. Les 20 premières sociétés de ce domaine d'activités représentent à elles seules 65% du total des exportations de services IT du pays.

juillet 28, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Comment faire de l'offshore et garder une bonne réputation ?

Une des questions clés actuellement pour les clients et vendeurs d'offshore.
Cet article de silicon.com répond de manière classique grâce à la .. communication...
On aurait aimé plus de détails sur la bonne communication de l'offshore ;-)

How to offshore - and maintain a good reputation
silicon.com
Sylvia Carr

Experts say communication is key...

For many companies the question is not whether to outsource work to offshore locations in India or elsewhere, but how to protect their reputations from the negative backlash to the issue - regardless of whether that backlash is warranted.

Sally Costerton, head of corporate communications at PR consultancy Hill & Knowlton, said: "Having a good reputation is clearly good for a business' bottom line."

She and other industry experts were speaking at an offshoring conference yesterday in London sponsored by Indian IT services and BPO provider NIIT.

Public perception is especially important in the post-Enron world, in which the media and customers are critical of corporate behaviour.

CEOs rank unethical corporate behaviour as one of the top two threats to a company's reputation, according to recent poll of 250 CEOs worldwide conducted by Hill & Knowlton. The other is product and service problems, followed closely by customer criticism.

When it comes to offshoring projects, "companies have got to be honest with staff and the press," Costerton said. "They've got to get the story out early and explain their business strategy."

"Don't do it and hope no one finds out... that can be very expensive," she warned.

In IT, the biggest public concern is security, she said. So "make sure people know you do it well."

Communication is also key to developing good relationships with unions.

Rory Murphy, joint general secretary of finance workers' union Unifi, said that although he's not against offshoring altogether, he stressed that "we've got to get it right".

That includes the board consulting with employees as soon as they start to consider offshoring jobs.

"Unions want to understand the business issues" behind the decision to offshore, he said.

Murphy also expressed the union's interest in widening the debate about offshoring to include more than just short-term cost benefits. "There needs to be discussion about the long-term impacts [of offshoring] - how it impacts the society and the community - and we don't feel we're having that discussion now."

Along with speaking candidly to the press and employees, companies looking to offshore need to be sure customers retain a high opinion of the company. One way to do this is to make sure customer service is top-notch.

If customers have a bad experience with the company, for example via a call centre, "their feeling about the brand is damaged," said Hill & Knowlton's Costerton. And if the customers know the company is offshoring those call centre services, "they blame it on offshoring".

The end result? "If you're involved in offshoring, [your customer experience] has to be better than others - which is unfair but true," she said.

Unifi's Murphy agrees that customer satisfaction is a "really big issue", one that he thinks many companies deciding to offshore have not addressed properly.

juillet 28, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Un livre sur la paresse en entreprise ne plait pas à EDF

Ecrire un livre sur la paresse en entreprise et toutes les choses que tout le monde pense mais ne dit pas ne plait pas visiblement chez EDF. QUelqu'un a t il d'autres infos sur cette histoire ?

L'article de Libé:

L'«art de la paresse» fait grincer EDF

Une employée qui a écrit un livre incitant à ne rien faire au travail risque d'être sanctionnée.

mercredi 28 juillet 2004 (Liberation - 06:00)




«Le néomanagement, au fond, c'est l'érection obligatoire.» Ou bien : «La culture d'entreprise n'est en fait rien d'autre que la cristallisation de la bêtise d'un groupe de gens à un moment donné.» La direction d'EDF n'a pas goûté l'ironie. En mai, Corinne Maier, chercheuse économiste d'EDF, publie un pamphlet sur le monde de l'entreprise : Bonjour paresse, de l'art et de la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise (1) (Libération du 10 mai). Deux mois après, elle est convoquée pour un entretien en vue d'une sanction. Motif : «Non-respect de l'obligation de loyauté manifestée à plusieurs reprises : lire le journal en réunion, quitter les réunions de groupe, révélateur de la stratégie individuelle clairement affichée dans l'ouvrage Bonjour paresse, visant à gangrener le système de l'intérieur.» Et avoir fait état de sa qualité d'agent EDF sans autorisation.

Prétextes. «Depuis douze ans, je suis une salariée sans histoire, s'étonne Corinne Maier. Et subitement, ils découvrent que je suis une pétroleuse car je sèche une réunion...» Les motifs affichés par la direction ne sont que des prétextes, estime l'intersyndicale montée pour l'occasion : de nombreux chercheurs EDF écrivent articles et livres sans jamais être inquiétés. «Quant à lire son journal en réunion, n'en parlons pas, rigole Yann Cochin, de SUD Energie. Arriver avec une pile de dossiers et travailler dessus en pleine réunion pour montrer qu'on est débordé, c'est le top du top... Au mieux, la réaction de la direction est un gag grotesque. Au pire, un acte liberticide : l'entreprise veut tenir un rôle grandissant dans la société et nous n'aurions pas le droit de la critiquer ?»

Pour Yann Cochin, l'affaire relève du règlement de comptes : les chercheurs du centre de Clamart, où travaille Corinne Maier, ont été très mobilisés contre l'ouverture du capital d'EDF. «C'est peut-être une manière de faire passer un message : tout le monde en rang, on va faire un exemple», suppose Corinne Maier. Version d'un porte-parole d'EDF : «Son livre a pourri l'ambiance de travail.» Des collègues de l'auteure auraient «mal vécu d'être traités de cadres de base et d'incultes».

«Raser les murs». L'entreprise reconnaît pourtant elle-même qu'elle n'est jamais citée dans le livre. «Je m'inspire en partie de mon expérience, mais le gros de l'ouvrage est tiré de témoignages d'amis travaillant dans le privé, explique Corinne Maier. Je pensais qu'EDF se distinguait en offrant une certaine latitude à ses salariés, mais je vois qu'elle aussi est touchée par le politiquement correct. Si elle a mal pris mon livre, c'est peut-être qu'elle a peur de devenir l'une de ces entreprises que je condamne : ces trucs délirants, avec leur "no man's langue" et leur chantage au licenciement...»

Moralité : Corinne Maier aurait mieux fait de suivre ses propres conseils, raser les murs. «Si vous n'avez rien à gagner en travaillant, vous n'avez pas grand-chose à perdre en ne fichant rien. Choisissez les postes les plus inutiles : conseil, expertise, recherche, études. Et ne sortez jamais dans le couloir sans un dossier sous le bras.»

(1) Ed. Michalon.


juillet 28, 2004 in Entreprenariat | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack

Externalisation et Outsourcing : les méga-deals IT se multiplient en 2004

Un article du JDN mais qui ne parle pas de ce genre de choses en France. N'existent-elles pas ou sont elles cachées ??

Le nombre de contrats d'externalisation IT dépassant le milliard de dollars est en forte croissance sur la première moitié de l'année 2004. Sur ce premier semestre, 6 contrats d'une valeur totale de 11,2 milliards de dollars ont été signés dans le monde, dont 5 au cours du second trimestre, pour 9,2 milliards de dollars (soit une hausse de 35% par rapport au second trimestre 2003).

Cela étant, ces types de contrats avaient été au nombre de 9 sur la première moitié de 2003, pour un montant cumulé supérieur : 15 milliards de dollars.


Selon la société de conseil qui a réalisé cette étude - Technology Partners International -, l'environnement économique international est devenu plus propice à ce genre de très gros contrats d'outsourcing, les entreprises cherchant de plus en plus à confier à des tiers des pans toujours plus importants de leur activité, d'où notamment la progression des contrats liés à l'externalisation des processus métiers (BPO).

Parmi les contrats signés au cours de ce premier semestre 2004, citons l'extension du contrat entre EDS et Bank of America pour 1,1 milliard sur huit ans et demi (lire la brève du 20/07/2004). Une extension qui aura pour but d'intégrer l'infrastructure de communication de FleetBoston Financial dans le réseau voix et données de la banque.

De nombreux contrats en cours de négociation sur la fin de l'année
Siemens Business Services a également été à l'honneur ce semestre en signant un contrat d’infogérance de 3,7 milliards de dollars sur 10 ans avec la division technologique de la BBC (BBC Technology).

Capgemini n'est pas restée inactive, la SSII française ayant de son côté emporté un contrat de BPO et d'infogérance avec TXU, visant à créer aux Etats-Unis une société commune (Capgemini Energy) destinée à la fois à prendre en charge le service des relations avec les clients et l'infogérance du goupe spécialisé dans l'énergie.

Selon l'étude, les contrats supérieurs à un milliard de dollars actuellement en cours de négociation sont en forte augmentation. Par exemple, TPI - qui est partie prenante dans ce genre de contrats - en possède une vingtaine en cours d'élaboration, contre une douzaine seulement l'an dernier à la même époque.

L'actualité semble donner raison à cette étude puisque la compagnie d'assurance AON vient de confier, pour une durée de 7 ans, un contrat d'infogérance d'un montant de 600 millions de dollars à CSC. La prestation portera sur la gestion de ses centres de données, de ses réseaux telecoms et de son support aux utilisateurs.

juillet 27, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

téléphone d'un ordinateur vers n'importe quel téléphone

Skype Technologies vient d'annoncer que son logiciel permettant à ses utilisateurs d'effectuer des appels téléphoniques gratuits par Internet, va maintenant étendre sa technologie. Il sera bientôt possible de téléphoner sur n'importe quel téléphone dans le monde entier.

En effet, dans un communiqué, Skype Technologies vient d'annoncer avoir signé des accords avec quatre opérateurs téléphoniques (COLT, iBasis, Level 3 et Teleglobe). Selon Niklas Zennstrom, ces quatre opérateurs devraient assurer une bonne couverture des Etats-Unis, de l'Europe et de l'Asie.
Ce service, bien entendu payant, vous permettra de déboucher sur le réseau public, et donc de téléphoner sur n'importe quel téléphone fixe dans le monde, mais aussi sur les téléphones mobiles. Selon l'éditeur de Skype, ce nouveau système permettra d'effectuer des appels à très faibles coûts partout dans le monde. Pour cela, il vous faudra un nouveau logiciel baptisé SkypeOut.

source http://www.newdimension-fr.net/news/1405.html

juillet 26, 2004 in Web/Tech | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Comprendre l'externalisation informatique par le JDN

DOmmage que dans cet article, il n y ait pas de liste AUSSI de prestataires offshore valables et habitués aux pratiques françaises

juillet 22, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Entrepreneur surendetté contre BNP

www.razeghi.com

juillet 22, 2004 | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

R&D externalisée : le nouvel eldorado de l'offshore ?

Un article intéressant du JDN sur les possibilités de l'offshore programming et de l'offshore en général pour la R&D.

Ceci dit, il est intéressant de constater la différence de discours des mêmes sociétés en France, aux USA et en Chine et Inde (puisqu'on parle surtout de ces 2 pays dans cet article).

On parle d'externalisation de R&D en France quitte à faire peur aux lecteurs qui pensent que "tout fout le camp" sans mentionner le niveau scientifique relativement plus faible dans ces pays qu'en Occident (d'ailleurs leurs meilleurs étudiants sont formés en occident). Localement, on parle d'emploi créé (dans le bon sens) et aux USA on parle surtout de conquête de ces nouveaux marchéas car il ne faut pas oublier que les centres créés là bas produisent et travaillent à 99% pour ces nouveaux marchés qui sont gigantesques par rapport à nos petits marchés nationaux d'Europe.

L'Inde et la Chine profiteront les premiers de cette tendance de fond qui dépasse désormais la simple externalisation de tâches élémentaires, puisqu'elle touche à la capacité même d'innover. (19/07/2004)

Selon une étude réalisée par le cabinet d'études Frost & Sullivan, le marché de l'externalisation de la fonction R&D (recherche et développement) dans le secteur des technologies de l'information est en passe d'être multiplié par 7 d'ici 2010 en Inde. Le cabinet prévoit en effet que le volume d'affaires passera de 1,3 milliard de dollars en 2003 à 9,1 milliards en 2010, soit un taux de croissance annuel moyen de 32 %.

Les secteurs les plus prometteurs sont ceux relatifs à la sécurité des réseaux, aux technologies de cryptage, aux architectures informatiques, aux interfaces homme-machine, aux langages de programmation et à l'ingénierie logicielle.


Pour illustrer cette tendance, le deuxième éditeur au monde - Oracle - vient d'annoncer un renforcement de ses capacités de recherche en Chine. Oracle y possède déjà deux centres de recherche et y emploie quelque 600 personnes.

"Nous nous focalisons pour le moment sur le marché chinois. Mais cette activité de recherche pourra se faire sentir en dehors des frontières du pays le cas échéant", déclare Kevin Walsh, vice-président en charge des technologies Internet et des centres de R&D en Chine, cité par Reuters. Oracle compte ainsi implanter de nouveaux centres dans la Chine de l'Ouest et du Nord-Est ainsi que dans la très prospère région du delta du Yangtze.

La tendance n'est cependant pas nouvelle
La tendance n'est cependant pas nouvelle. En 1985, Texas Instruments créait son centre de développement à Bangalore, en Inde. Des sociétés telles que Wipro, spécialisées dans l'externalisation, prenaient déjà en charge des projets de R&D pour le constructeur, des projets liés à la conception logicielle, aux technologies embarquées ou encore aux puces elles-mêmes.

L'équipementier télécoms canadien Nortel Networks externalise quant à lui sa R&D en Inde depuis déjà cinq ans auprès de sociétés telles qu'Infosys, Sasken ou TCS mais avec la particularité de garder le contrôle sur le recrutement de ses ingénieurs. "Même si la compétitivité sur les coûts est un des facteurs, la qualité, la disponibilité des talents et la compatibilité avec nos partenaires expliquent le fort développement de notre base ici" expliquait l'an dernier Ravi Chauhan, vice-président en charge des solutions d'entreprise en Inde chez Nortel Networks, à Press Trust of India.

"Tirer profit des substantiels réservoirs de talent"
Dans un rapport, le cabinet Boston Consulting Group enfonce le clou et prévient : "les ingénieurs intermédiaires des pays à bas coûts tendent à être plus motivés que les ingénieurs des pays de l'Ouest". Il cite les exemples de General Electric, Motorola, Alcatel et Siemens qui ont bâti des centres de R&D en Inde et en Chine "pour tirer profit des substantiels réservoirs de talent présents dans les deux pays." Et le rapport d'ajouter qu'un des principaux avantages tirés par ces entreprises est une R&D moins coûteuse mais surtout plus rapide, avec un niveau de qualité égal, voire supérieur à ce qu'elle pourraient obtenir dans leur pays d'origine...



"Concernant les sociétés que j'accompagne vers l'offshore, la majorité des projets porte pour le moment sur des développements d'applications. Les projets relatifs à la R&D sont très récents. Un de mes clients - un groupe spécialisé dans le multimédia - a récemment souhaité louer une équipe en Inde pour un prototype. Comme il ne sait pas si le projet va aboutir, il préfère le faire à moindre coût", relativise Nicolas Goldstein, fondateur d'Offshore-developpement.com, conseil en accompagnement de projets offshore.

juillet 19, 2004 in Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack