OFFSHORE PROGRAMMING LIVRE BLANC
Ceux qui suivent Tubbydev depuis un moment savent qu'une partie de notre activité, notamment dans le développement d'informatique "lourde" (c/c++, java, websphere, oracle, .net, lotus) est l'offshore programming avec une filiale en Russie et en Ukraine. Nous avions par ailleurs commencé à bloguer par ce sujet sur un blog que nous avons reléguéici et qui n'est plus mis à jour depuis un moment.. Pourquoi n'est-il plus mis à jour ? Simplement parce que de notre point de vue, l'offshore programming, tel qu'il était défini il y a encore 2 ans n'EXISTE PLUS. Il existe maintenant un marché MONDIAL du développement informatique et notamment un prix mondial moyen du développement (alors qu'avant il existait de vrais différences de coûts) PAR type de business ET type de technologie (regardez rentacoder.com pour vérifier ça). Pour être concret, un développeur SAP coûte maintenant plus cher à Moscou qu'à Paris mais un développeur ukrainien en C/C++ coûte toujours moins cher à Kiev. Un développeur Websphere pour activités bancaires ne se trouvera pas à St-Petersbourg ou en Inde avec les mêmes connaissances fonctionnelles qu'un développeur Websphere ayant travaillé pour une banque en France, tout simplement parce que l'environnement "business" du développeur indien ou russe n'est pas le même que celui du français et qu'il verra les choses d'une autre façon. Bref, il PEUT ETRE intéressant de faire développer des applications à l'étranger pour en baisser le coût MAIS il faut vérifier avant l'importance de la nécessité de connaissances fonctionnelles "business" dans l'appli concernée.
Une bonne étude du sujet commencerait par l'établissement d'une matrice à 2 entrées (type d'activité -telecom, commerce, achats, banque, etc..- et type de technologie - sap, c, c++, oracle, .net, etc...) avec à l'intersection les + et les - de chaque zone d'offre..
Beaucoup de personnes intéressées par l'offshore programming continuent de tomber sur notre ancien blog "offshore programming" et nous demandent notamment notre livre blanc "offshore programming" qui malgré l'évolution décrite plus haut contient des éléments encore intéressants
Le sommaire de celui-ci, écrit en 2005, est:
INTRODUCTION..
1 DEFINITIONS
1.1 REGIE
1.1.1 Régie chez le client
1.1.2 Régie délocalisée
1.2 FORFAIT
1.3 EXTERNALISATION
1.4 DELOCALISATION
1.5 OFFSHORE
2 CONTEXTE METIER DU DEVELOPPEMENT INFORMATIQUE
2.1 HISTORIQUE DU MONDE INFORMATIQUE DE 1985 A NOS JOURS
1985 : LE DEMARRAGE
1990 : L’ESSOR.
1992-1996 : LA CRISE
FIN 1996 : LA RELANCE
1999 : L’EMERGENCE DE LA NOUVELLE ECONOMIE
2001 : LES PRESTATIONS EN REGIE SONT REMISES EN CAUSE
2.2 LES ENTREPRISES FRANÇAISES SOUHAITENT-T-ELLES TRAVAILLER AU FORFAIT OU A DISTANCE ?
2.2.1 Les avantages et les inconvénients de la régie
2.2.2 Les avantages et les inconvénients du forfait
2.2.3 Le déclin de la régie classique ?
3 CONTEXTE ECONOMIQUE : LA MUTATION DES ENTREPRISES DANS LE CADRE DE LA MONDIALISATION.
3.1 LA MUTATION DES ENTREPRISES : VERS UN MODELE D’ORGANISATION EN RESEAU.
3.2 L’AVENIR DES ENTREPRISES TECHNOLOGIQUES.
3.3 LES ENTREPRISES EXTERNALISENT DE PLUS EN PLUS
3.4 CAUSES ET CONSEQUENCES DE LA DELOCALISATION
3.4.1 La cause principale de la délocalisation : le coût du travail en France
3.4.2 La délocalisation : une perte immédiate d’emplois dans le secteur concerné
3.4.3 Le comportement au niveau micro-économique
3.4.4 La délocalisation partielle : une solution
3.5 LA REVOLUTION DES SERVICES ET LA FRANCE DANS LE VILLAGE GLOBAL.
3.6 LES SERVICES SONT LES MOTEURS DU DÉVELOPPEMENT DES PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT
3.7 LES FACTEURS QUI RENDENT INEVITABLE L’INTERNATIONALISATION DES SERVICES.
3.7.1 La démographie (main d’œuvre et marché)
3.7.2 Le modèle de coûts né de l’internationalisation des services
4 L’OFFSHORE : UNE TENDANCE DE FOND..
4.1 DES NOUVEAUX DECIDEURS IT DANS LES ENTREPRISES
4.1.1 L’éclosion des DSI
4.1.2 La valorisation du service Achats
4.2 UNE CONJONCTURE FAVORABLE AU DEVELOPPEMENT DE L’OFFSHORE
4.2.1 Les dépenses IT en berne en Europe
4.2.2 Une conjoncture sociale propice
4.3 L’EXEMPLE DU DEVELOPPEMENT OFFSHORE AUX ETATS-UNIS
4.4 L’EXEMPLE DE L’OFFSHORE EN INDE
4.5 L’OFFSHORE AUJOURD’HUI EN FRANCE.
4.6 LES ECONOMIES POTENTIELLES
4.7 LA DEMANDE D’OFFSHORE PROGRAMMING EN 2004
4.8 LES FREINS A LA PRATIQUE DE L’OFFSHORE VUS PAR LES CLIENTS POTENTIELS
5 L’OFFRE D’OFFSHORE PROGRAMMING
5.1 L’OFFRE GEOGRAPHIQUE
LE CAS PARTICULIER DE LA RUSSIE ET DE L’UKRAINE
5.2 L’OFFRE DES DIFFERENTS MODELES
6 LES CLES DE LA REUSSITE D’UN DEVELOPPEMENT EN OFFSHORE PROGRAMMING
6.1 LES METHODES SEQUENTIELLES
6.2 LES METHODES ITERATIVES
6.3 UN EXEMPLE DE METHODOLOGIE : RATIONAL UNIFIED PROCESS.
6.3.1 Présentation
6.3.2 Six principes fondamentaux respectés par RUP
6.4 LA BONNE ORGANISATION POUR UN DEVELOPPEMENT DE PROJET EN OFFSHORE
6.4.1 Intérêt du modèle “onsite-offsite-offshore”
6.4.2 Schéma récapitulatif
6.5 2005 : UNE ANNEE CLE POUR LE DEVELOPPEMENT D’UN NOUVEAU MODELE DE FONCTIONNEMENT : LA REGIE DELOCALISEE
7 EXEMPLES D’OFFSHORE
7.1 UNE MULTINATIONALE FRANCAISE DEVELOPPE SA TMA EN THAILANDE
7.2 UN GROUPE MONDIAL FAIT UN APPEL D’OFFRES OFFSHORE POUR TESTER LE MARCHE.
7.2.1 Contexte
7.2.2 Envoi de l’appel d’offre à 54 sociétés
7.2.3 Seulement 30 sociétés répondent
7.2.4 Des réponses très différentes
7.2.5 Conclusions tirées de cet appel d’offres par le client final et le consultant
7.3 COUT D’UNE EQUIPE DE 7 DEVELOPPEURS PHP EN REGIE DELOCALISEE EN UKRAINE
et vous pouvez le téléchargez (il pèse en zip + de 1,8 Mo) en cliquant sur le lien suivant:
http://tubbydev.typepad.com/offshore_programming_livreblanc_Tubbydev.zip
septembre 9, 2007 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (6) | TrackBack
Sur le port de Bordeaux, les chinois construisent pour Lafarge
C’est un article du Monde du 6/05 qui nous apprend que:
ans la zone portuaire de Bassens, au nord de Bordeaux, une cinquantaine d'ouvriers et de techniciens, combinaisons et casques jaune safran, s'activent au pied de deux silos de 53 mètres de haut. Depuis le début du mois d'avril, ils travaillent sur le chantier de construction d'une usine de broyage de laitiers de la société française Lafarge Ciments, filiale du groupe Lafarge. Elle devrait produire, d'ici à l'automne 2006, 250 000 à 300 000 tonnes de laitiers, une matière première de substitution au clinker plus écologique, utilisée dans la composition du ciment. L'investissement s'élève à 20 millions d'euros.
et que
"Nous avons choisi cette entreprise pour ses performances économiques mais aussi pour ses compétences techniques, assure Hervé Peuportier, directeur des projets de développement chez Lafarge Ciments. Le groupe Chinois ne lui est pas inconnu : il a déjà construit deux cimenteries en Chine, pour le compte de Lafarge, leader mondial du ciment. "Nous avons pris des dispositions drastiques vis-à-vis de CBMI en France", tient à préciser M. Peuportier.
Le groupe chinois, déjà présent en Europe (Italie, Espagne, Albanie) et en Afrique (Maroc, Tunisie, Mauritanie), mais en France pour la première fois, a dû se plier aux exigences de Lafarge : il a créé une succursale afin de rattacher et rémunérer les ouvriers selon la convention collective de la métallurgie.
CBMI a dû se rapprocher d'un cabinet de conseil en droit social et signer le "Global Compact", une charte de bonne conduite de l'ONU destinée à promouvoir les pratiques éthiques dans les entreprises. Autant de mesures pour éviter les critiques sur les effets pervers de la mondialisation, dans un contexte national de tension sur le marché du travail. "Lafarge demande plus que dans les autres pays, notamment en Asie, mais ça nous aide à nous améliorer", confirme, avec diplomatie, Donna Ding, la responsable commerciale de CBMI.
Aucun ouvrier chinois, pas même le chef de projet, ne parle français. A chaque réunion de chantier, Bernard Quinton, responsable des travaux pour Lafarge, a besoin d'un des trois interprètes présents en permanence sur le chantier. "Parfois, on se demande s'ils comprennent bien, il y a de petits ajustements à faire, et nous n'avons pas la même façon de travailler. Mais ils s'adaptent très vite."
Les hommes de CBMI, arrivés d'un autre chantier européen, ne se plaignent pas. Installés deux par chambre dans une "base-vie" composée de bungalows neufs à l'entrée du chantier, ils disposent d'un cuisinier chinois, d'une télévision satellite, d'un téléphone connecté à l'international, de tables de ping-pong et même d'un terrain rudimentaire de badminton. Des échanges sportifs et culturels sont prévus avec des associations locales.
La conclusion de tout ça est que le mot “délocalisation” ou ‘offshore” n’a plus aucun signification. On assiste bien en ce moment à la disparition des frontières. On en raisonne plus par nationalités d’entreprises (d’ailleurs qui serait capable de donner celle des entreprises du CAC 40 dont nous nous glorifions qu’elles soient “françaises” …) mais par une autre unité qui est l’entreprise.
mai 8, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (7) | TrackBack
L'avenir de l'externalisation en France ?
Tout est décrit dans cet article de Libération avec un modèle qui pourrait bien se généraliser à de multiples industries:
Finis les contrats d'embauche, les charges salariales, les licenciements... Avec leur société de lingerie Luxxa, installée dans leur villa de Rochefort-du-Gard, Jean-Pierre Vandier et sa femme Luiza ont trouvé l'«entreprise idéale», capable de fructifier sans salarié. Leur formule ? Ne fonctionner qu'avec des couturières indépendantes, payées en factures, et jamais en salaires. «C'est mieux pour tout le monde, s'enthousiasme Jean-Pierre Vandier. Car le jour où ça va mal, et que nos commandes baissent, elles ne se retrouvent pas au chômage. Chacune d'elles est censée travailler aussi pour d'autres clients.» Pour les Vandier, la formule semble en effet idéale. Partis avec seulement 1 000 pièces en 2002, ils en ont vendu 16 000 l'année dernière. Et leur succès est aujourd'hui planétaire : soutiens-gorge à dentelles, demi-seins «c'est quand on voit les tétons» , strings, nuisettes transparentes, porte-jarretelles et guêpières sont vendus en Angleterre, en Allemagne, au Japon, au Canada, aux Etats-Unis... Soixante-quinze pour cent de la production partent à l'export, le reste étant distribué via 85 boutiques dans l'Hexagone.
Sylvianne Vergotte vit à Alès. Elle fait partie des trois couturières qui travaillent actuellement pour Luxxa. «J'ai commencé à travailler à 14 ans, dans une usine de pantalons, qui a fermé cinq ans plus tard. Ensuite, j'ai passé seize ans chez Furnon, la très grande usine de vêtements d'Alès. J'y ai gravi tous les échelons : ouvrière simple, puis polyvalente, puis contremaîtresse de chaîne. L'usine a fermé, il y a cinq ans. Mon dernier employeur était un atelier de vêtements de sport, qui a fermé un an après.»
2 euros le string. Aujourd'hui, Sylvianne a 51 ans. Après six mois de chômage, elle s'est lancée, voilà trois ans, à son compte, en aménageant le garage attenant à la maison de ses enfants. Comme ses deux autres «collègues» (qu'elle ne rencontre qu'une fois par an), Sylvianne Vergotte possède sa propre structure, sous la forme d'une «microentreprise» : charges très faibles, comptabilité ultrasimplifiée... En échange : un chiffre d'affaires annuel plafonné à 27 000 euros, avec impossibilité de récupérer la TVA sur les achats de matériel. «Monsieur Vandier nous permet de lui acheter les machines à crédit et à taux zéro, explique Béatrice Brun, couturière à Rochefort-du-Gard. Il retranche simplement 15 % sur ce qu'il nous doit, jusqu'à ce que la machine soit remboursée.» Les ouvrières sont payées à la pièce : autour de 2 euros le string, 3,80 euros le soutien-gorge, 10 euros le body. Luxxa fournit tissus, fils et élastiques, et rajoute sur chaque facture 25 % de charges locatives destinées à couvrir l'électricité, la location du local, les réparations et l'usure des machines, etc.
«Made in France». Pour s'en sortir, Sylvianne Vergotte doit «travailler 11 heures par jour, avec quelques minutes de pose à midi, et presque tous les samedis et dimanches». Se sent-elle exploitée ? «Pas du tout, c'est mon choix», répond-elle, avouant cependant qu'elle gagne «à peine plus» que quand elle était à l'usine. «Et puis ça fait trois ans que je n'ai pas pris de vacances.»
Jean-Pierre Vandier, lui, ne veut voir que des avantages à sa formule : «Leur travail dans les ateliers, c'était de l'esclavage ! Tout y était minuté, jusqu'à leurs pauses pipi. Avec moi, les couturières sont indépendantes, et elles gèrent leur temps comme bon leur semble.» Une chose est sûre : les «ouvrières associées» de Luxxa ne courent aucun risque de délocalisation. «Dans la lingerie intime, le travail doit être extrêmement soigné, souligne Luiza. Nous devons sans cesse avoir un oeil sur la production, et il serait impossible de surveiller de loin.» En plus, ajoute son mari, «dans notre secteur, le client aime bien qu'il soit écrit "made in France" sur l'étiquette». Résultat : dans les boutiques de Tokyo, Londres et Francfort, le string Luxxa s'affiche à 40 euros, et le body peut atteindre les 250 euros. «Et le secteur est en pleine expansion», insiste Jean-Pierre Vandier. Même La Redoute et les Trois Suisses sortent des catalogues de «lingeries de charme», envoyés séparément et sur demande.
«Très pointu». Il y a trente ans, le Gard, fort de centaines d'entreprises textiles, représentait une des plus importantes régions de France dans ce secteur. La montée en puissance de l'Asie, la mécanisation et les délocalisations vers des pays à la main-d'oeuvre bon marché ont réduit à 1 800 le nombre d'emplois dans cette branche. «Je cherche de nouvelles couturières tous les jours, affirme de son côté Jean-Pierre Vandier, mais le travail est très pointu, et peu de femmes sont capables de travailler bien et vite.»
avril 9, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
L'offshore restera limité en France
C’est le message principal de cet article d’indexel qui revient encore sur la publication du Syntec au sujet de l’offshore (publication interprétée de diverses façons ;-))).
Un extrait de cet article sur l’offshore programming:
À l'horizon
Bien sûr tout dépend de ce qu’on appelle offshore et là encore le flou reste de mise …
mars 26, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack
L'offshore programming devient respectable
L’offshore programming deviendrait-il respectable ? Il a droit maintenant à des articles dans Le Monde (édition du 21/03) sous un titre qui annonce une découverte très récente ;-) “De Thales à Renault, les clients imposent une baisse des coûts informatiques” …
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les budgets informatiques des grands groupes n'augmentent plus en valeur, mais la pression au niveau des coûts est de plus en plus forte
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Valtech réalise 20 % de son chiffre d'affaires en Inde et son objectif est d'atteindre les 50 %. Dans cette SSII, un chef de projet peut gagner jusqu'à 32 800 euros charges comprises, contre 60 000 euros (hors charges) en France.
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"La part de l'offshore dans le chiffre d'affaires des SSII devrait croître jusqu'à environ 4 % à 6 % à l'horizon de 2009", estime le Syntec. Et le phénomène est "vraisemblablement appelé à se développer", en raison notamment de "la concurrence internationale, et en particulier celle des acteurs indiens". Mais il ne devrait pas se traduire par une réduction du nombre d'emplois dans le secteur.
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De plus en plus d'appels d'offres échappent aux SSII françaises car ils intègrent une demande d'offshore pour faire tomber les coûts. De nombreux groupes français font désormais appel à des sociétés informatiques indiennes. Pour mettre en place le logiciel SAP, Air Liquide a signé avec Infosys. De même, Carrefour a choisi Wipro et Saint-Gobain Satyam.
Est-ce la fin de l’omerta ?
mars 23, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
L'offshore au coeur de la stratégie de Cap Gemini ?
Le titre de l’article du monde (édition du 21/03) est “Le groupe français Capgemini place l'Inde au coeur de sa stratégie” à l’occasion de la tenue à BOMBAY du comité exécutif de Cap Gemini dont le nombre de salariés indiens passera de 4000 actuellement à 6000 en 2006 et à 10000 en 2007 (rappel: Cap Gemini emploie actuellement en France 19000 personnes)
Quelques phrases de l’article:
- L'Inde est devenue tellement stratégique que les analystes financiers qui suivent la "valeur" Capgemini ne se contentent plus de rendre régulièrement visite à la direction parisienne. Ils vont désormais en Inde pour rencontrer Christophe Du Vignaux, directeur financier de la filiale, un des deux expatriés français sur place.
- "L'Inde, ce n'est plus seulement un atelier à technicité et coûts réduits. C'est un vivier remarquable de professionnels compétents et motivés", estime M. Hermelin
- Payé 4 000 euros par an, l'ingénieur débutant indien est imbattable. Certes, les salaires augmentent d'environ 15 % par an, mais les gains de productivité compensent en grande partie ces hausses. Résultat, les coûts de développement informatique sont en Inde trois fois moins élevés qu'en France et cinq fois moins qu'aux Etats-Unis. Aujourd'hui, la moitié des salariés indiens de Capgemini travaillent pour des clients américains, l'autre moitié pour des commandes d'Europe du Nord et de Grande-Bretagne
- Tous les concurrents de Capgemini s'y mettent. IBM a 35 000 salariés sur place, Accenture 16 000. Trois groupes indiens deviennent également des acteurs majeurs du secteur : Tata qui emploie environ 53 000 salariés dans cette seule activité, Infosys (45 000) et Wipro (50 000). Celui-ci vient d'ailleurs d'inaugurer un nouveau bâtiment à Bangalore, juste en face de celui de Capgemini. Sans parler des sociétés financières qui, comme Axa, l'assureur britannique Aviva ou la banque néerlandaise ABN Amro, y ouvrent des centres de back-office
Intéressant le commentaire d’un lecteur du monde sur le site:
mars 23, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Unisys développe un gros centre de sourcing en Chine
Au niveau mondial, le soucing se gère globalement et non pas régionalement comme semblent vouloir l’expliquer les tenants du “near-shore” ;-)
Encore un exemple avec Unisys qui “ announced expansion of its China operations with the launch of a new global sourcing services and technology center in Shanghai. Over the next three years, the company expects to expand global sourcing operations in China beyond Shanghai and employ approximately 1,000 people. The center will provide software development, information technology and business process outsourcing services, technical help desk services and technology support and maintenance services.”
DOmmage que les SSII françaises ne voient pas globalement …
mars 17, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack
Bolkestein et modèle Suédois
2 articles intéressants de Libération
Vaxholm 2004, le chantier devenu symbole
On continue de parler des fameuses “lois du pays d’accueil” mais est-ce que les expatriés de “nos” pays en Chine, en Roumanie, en Russie, en Pologne, au Nigéria, etc.. sont soumis aux lois du pays d’accueil ????
février 2, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Fuji délocalise ses usines en Chine
Quel est le marché de Fuji en Chine ? Est-ce une simple délocalisation ou une relocalisation ?
février 2, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Dell crée 5.000 postes supplémentaires en Inde
Dell crée 5.000 postes supplémentaires en Inde et l’affaire Mittal montrent bien sur de + en + ce qu’on appelait encore récemment “offshore” ou “outsourcing” ou “délocalisation” à propos du blog Chindia (Chine + Inde) est d’une autre nature.
C’est simplement la conséquence de la globalisation qui détruit l’organisation verticale par pays et amène la production là où il y a des clients.
Les prestations vont suivre bientôt la manufacture et il y a fort à parier que les plus grosses sociétés seront localisées en Inde et en Chine. Savoir si elles seront indiennes ou chinoises ou si cette notion de “nationalité” d’une sopciété aura encore un sens est une autre question.
En ce qui concerne l’offshore et + spécialement l’offshore programming: si on le définit toujours pas le fait de faire développer des programmes et applications AILLEURS pour une utilisation ICI, les endroits comme l’Inde ou la CHine, de par leurs marchés internes, deviennent de moins en moins intéressants et les pays comme ceux de l’ex-URSS, qui n’ont pas de marché interne, de + en + intéressants…
janvier 31, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack