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L'offshore restera limité en France
C’est le message principal de cet article d’indexel qui revient encore sur la publication du Syntec au sujet de l’offshore (publication interprétée de diverses façons ;-))).
Un extrait de cet article sur l’offshore programming:
À l'horizon
Bien sûr tout dépend de ce qu’on appelle offshore et là encore le flou reste de mise …
mars 26, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack
L'offshore programming devient respectable
L’offshore programming deviendrait-il respectable ? Il a droit maintenant à des articles dans Le Monde (édition du 21/03) sous un titre qui annonce une découverte très récente ;-) “De Thales à Renault, les clients imposent une baisse des coûts informatiques” …
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les budgets informatiques des grands groupes n'augmentent plus en valeur, mais la pression au niveau des coûts est de plus en plus forte
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Valtech réalise 20 % de son chiffre d'affaires en Inde et son objectif est d'atteindre les 50 %. Dans cette SSII, un chef de projet peut gagner jusqu'à 32 800 euros charges comprises, contre 60 000 euros (hors charges) en France.
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"La part de l'offshore dans le chiffre d'affaires des SSII devrait croître jusqu'à environ 4 % à 6 % à l'horizon de 2009", estime le Syntec. Et le phénomène est "vraisemblablement appelé à se développer", en raison notamment de "la concurrence internationale, et en particulier celle des acteurs indiens". Mais il ne devrait pas se traduire par une réduction du nombre d'emplois dans le secteur.
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De plus en plus d'appels d'offres échappent aux SSII françaises car ils intègrent une demande d'offshore pour faire tomber les coûts. De nombreux groupes français font désormais appel à des sociétés informatiques indiennes. Pour mettre en place le logiciel SAP, Air Liquide a signé avec Infosys. De même, Carrefour a choisi Wipro et Saint-Gobain Satyam.
Est-ce la fin de l’omerta ?
mars 23, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
L'offshore au coeur de la stratégie de Cap Gemini ?
Le titre de l’article du monde (édition du 21/03) est “Le groupe français Capgemini place l'Inde au coeur de sa stratégie” à l’occasion de la tenue à BOMBAY du comité exécutif de Cap Gemini dont le nombre de salariés indiens passera de 4000 actuellement à 6000 en 2006 et à 10000 en 2007 (rappel: Cap Gemini emploie actuellement en France 19000 personnes)
Quelques phrases de l’article:
- L'Inde est devenue tellement stratégique que les analystes financiers qui suivent la "valeur" Capgemini ne se contentent plus de rendre régulièrement visite à la direction parisienne. Ils vont désormais en Inde pour rencontrer Christophe Du Vignaux, directeur financier de la filiale, un des deux expatriés français sur place.
- "L'Inde, ce n'est plus seulement un atelier à technicité et coûts réduits. C'est un vivier remarquable de professionnels compétents et motivés", estime M. Hermelin
- Payé 4 000 euros par an, l'ingénieur débutant indien est imbattable. Certes, les salaires augmentent d'environ 15 % par an, mais les gains de productivité compensent en grande partie ces hausses. Résultat, les coûts de développement informatique sont en Inde trois fois moins élevés qu'en France et cinq fois moins qu'aux Etats-Unis. Aujourd'hui, la moitié des salariés indiens de Capgemini travaillent pour des clients américains, l'autre moitié pour des commandes d'Europe du Nord et de Grande-Bretagne
- Tous les concurrents de Capgemini s'y mettent. IBM a 35 000 salariés sur place, Accenture 16 000. Trois groupes indiens deviennent également des acteurs majeurs du secteur : Tata qui emploie environ 53 000 salariés dans cette seule activité, Infosys (45 000) et Wipro (50 000). Celui-ci vient d'ailleurs d'inaugurer un nouveau bâtiment à Bangalore, juste en face de celui de Capgemini. Sans parler des sociétés financières qui, comme Axa, l'assureur britannique Aviva ou la banque néerlandaise ABN Amro, y ouvrent des centres de back-office
Intéressant le commentaire d’un lecteur du monde sur le site:
mars 23, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Unisys développe un gros centre de sourcing en Chine
Au niveau mondial, le soucing se gère globalement et non pas régionalement comme semblent vouloir l’expliquer les tenants du “near-shore” ;-)
Encore un exemple avec Unisys qui “ announced expansion of its China operations with the launch of a new global sourcing services and technology center in Shanghai. Over the next three years, the company expects to expand global sourcing operations in China beyond Shanghai and employ approximately 1,000 people. The center will provide software development, information technology and business process outsourcing services, technical help desk services and technology support and maintenance services.”
DOmmage que les SSII françaises ne voient pas globalement …
mars 17, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack
Contrat en offshore: et si les avocats savaient de quoi ils parlent ?
Un article du JDN à propos des contrats en offshore programming. Le contenu ne rajoute rien à l’article du même genre publié il y a plus d’un an dans le même journal ;-) mais regardons de près les différents points que mentionne Marc d’Haultfoeuille:
- organisation de la gouvernance: un mot employé de partout et maintenant en offshore..avec ce qui peut se révéler dans certains cas.. une énorme connerie.. “Mais surtout, la gouvernance doit être organisée pour donner au client un rôle central dans le pilotage du projet, assurant ainsi une véritable maîtrise d'ouvrage.” En effet, dans beaucoup de cas où le client a été responsable de la maîtrise d’ouvrage, n’ayant pas les méthodes et les moyens d’en assurer une de bonne qualité, le projet a dérapé et a fait la richesse du prestataire offshore qui se comporte comme un simple ouvrier dans ce cas.. (exemples maintenant célèbres dans 2 banques françaises….)
- le transfert de données: rien de spécial à dire sur ce qui dit l’expert si ce n’est que dans le cas d’un transfert de données, si on commence à regarder ce qu’il en dit, la finalisation du contrat aura lieu après que le besoin exprimé n’ait lui plus lieu d’être..
- la sécurité et la confidentialité: soyons ici plus royalistes que le roi.. personne n’est gêné de travailler en France avec des SSII qui passent leur temps à revendre leurs personnels aux concurrents en vantant les cv donc l’expérience et le fameux benchmarking accumulé ailleurs (est-ce autre chose que de la revente d’infos ???) Evidemment, dès qu’il s’agit d’étrangers, il faut d’après l’expert mettre en place une ligne maginot…
- les aspects géopolitiques: en ce qui concerne l’offshore, tout le monde oublie allègrement que l’Inde est sous la menace d’une guerre nucléaire avec son voisin, que la guerre de religion est aussi une menace.. en revanche cet aspect “géopolitique” est souvent mis en avant pour la Russie… bizarre.. ceci dit, si il y avait des pays de type occidentaux avec des coûts moins élevés, ça se saurait non ?
- les aspects sociaux: Nike s’en soucie ?? Autre tarte à la crème: le travail des enfants.. A priori, si un enfant ou un adolescent de 16 ans fait de l’informatique ce n’est pas de l’esclavage et c’est même plutôt bien.. Un américain de 17 ans vient de créer un soft de blog très intéressant.. Il faut condamner ses clients ??
En conclusion, vivement le jour où les avocats auront au moins une fois participé à ce dont ils parlent…
mars 7, 2006 in Délocalisation, Internet, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack