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Dell crée 5.000 postes supplémentaires en Inde
Dell crée 5.000 postes supplémentaires en Inde et l’affaire Mittal montrent bien sur de + en + ce qu’on appelait encore récemment “offshore” ou “outsourcing” ou “délocalisation” à propos du blog Chindia (Chine + Inde) est d’une autre nature.
C’est simplement la conséquence de la globalisation qui détruit l’organisation verticale par pays et amène la production là où il y a des clients.
Les prestations vont suivre bientôt la manufacture et il y a fort à parier que les plus grosses sociétés seront localisées en Inde et en Chine. Savoir si elles seront indiennes ou chinoises ou si cette notion de “nationalité” d’une sopciété aura encore un sens est une autre question.
En ce qui concerne l’offshore et + spécialement l’offshore programming: si on le définit toujours pas le fait de faire développer des programmes et applications AILLEURS pour une utilisation ICI, les endroits comme l’Inde ou la CHine, de par leurs marchés internes, deviennent de moins en moins intéressants et les pays comme ceux de l’ex-URSS, qui n’ont pas de marché interne, de + en + intéressants…
janvier 31, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
«La plus grande démocratie», l'argument de vente indien
Article de libération sur un des arguments de l’Inde pour attirer les investissements et le travail.
Les indiens rois du marketing de masse ? AInsi semble le dire le début de l’article “Même si on parle beaucoup de la Chine à Davos, on voit l'Inde partout dans la très chic station de ski suisse. Grands panneaux publicitaires sur les bus de la ville, prospectus à la gloire du pays dans chaque lobby d'hôtels, petits cadeaux à tous les participants délicatement posés sur leur lit (un iPod siglé IndiaEverywhere pour les 800 top leaders de Davos et une pashmina pour les autres). Cette année, l'Inde a mis le paquet pour une grande offensive de charme. «Depuis les deux dernières années, il y en a eu beaucoup pour la Chine, et l'Inde n'était pas assez entendue», a expliqué Ajay Khanna, le responsable de cette campagne de promotion orchestrée et financée par la chambre de commerce et d'industrie indienne”
Ce qui est sûr c’est que dans l’optique bien pensante mise en avant par les indiens, mieux vaut avoir des centaines de millions de pauvres et très pauvres plutôt qu’un régime politique dur… A voir …
janvier 27, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack
Le Syntec parle de l'offshore
Après quelques années de silence sur le sujet, le Syntec a finalement communiqué sur l’offshore le 25/01 (son communiqué et les adresses de téléchargement des documents relatifs à l’offshore programming pour le Syntec sont en deuxième partie de ce message)
On retiendra quelques belles phrases dont:
“Le phénomène offshore va modifier durablement le paysage concurrentiel dans le secteur des services informatiques en France. Il faut dès aujourd'hui prendre la mesure de ces transformations et les piloter, pour en faire de nouvelles opportunités de croissance pour la France et poursuivre le développement de l'emploi dans le secteur des logiciels et services.”
› Développements à cycle long et bien spécifiés (cycle en V)
• Le marché des gros développements dans l’informatique de gestion est très restreint en France
car nos entreprises préfèrent l’utilisation de logiciels paramétrables. Les principaux intéressés
sont les éditeurs de logiciels et les équipementiers pour les logiciels embarqués
› Tests
• Opération répétitive et encore grosse consommatrice de main d’oeuvre
Paris, le 25 janvier 2005
Position de Syntec informatique
Situation actuelle et développement de l'offshore dans les services informatiques en France
Piloter la transformation pour limiter les risques de l'offshore et en faire une opportunité de croissance pour les entreprises françaises et pour continuer à développer l'emploi dans le secteur des logiciels et services.
Le phénomène offshore va modifier durablement le paysage concurrentiel dans le secteur des services informatiques en France. Il faut dès aujourd'hui prendre la mesure de ces transformations et les piloter, pour en faire de nouvelles opportunités de croissance pour la France et poursuivre le développement de l'emploi dans le secteur des logiciels et services.
Devant le développement de l'offshore et ses conséquences prévisibles pour le secteur, Syntec informatique publie une analyse détaillée du phénomène dans les services informatiques.
Aujourd'hui limité en France, l'offshore est une conséquence et un accélérateur de l'industrialisation du secteur, et une nouvelle composante de
En permettant l'émergence de nouveaux projets d'innovation, ces transformations peuvent se traduire par des opportunités de croissance pour les entreprises françaises. Pour ce faire, il est urgent que l'ensemble des acteurs du secteur - entreprises, pouvoirs publics, partenaires sociaux, clients - préparent ensemble les nouvelles « règles du jeu », pour piloter cette transformation sur un mode « gagnant-gagnant » et faire de la France un pays compétitif et performant, en termes d'attractivité, de valeur ajoutée et d'emploi.
Ne pas anticiper et prendre les mesures qui s’imposent en matière de formation initiale et continue, d'innovation, de coût et de flexibilité du travail en France, pourrait compromettre durablement la compétitivité de ce secteur, qui offre aujourd'hui des perspectives de développement largement supérieures à la moyenne nationale.
Téléchargez la brochure « Situation actuelle et développement de l'offshore dans les services informatiques en France » (ThémaTIC n°4)
http://www.syntec-informatique.fr/import/ThemaTIC4offshore.pdf
Téléchargez la présentation complète :
http://www.syntec-informatique.fr/import/Présentation_Syntec_Offshore.pdf
janvier 26, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Mikhail Gorbachev fait la promotion de l'offshore programming russe
via http://www.businessweek.com/
Angling To Be The Next Bangalore
Last April in a packed Boston hotel ballroom Gorbachev talked up Russia's world-class programming skills, urging the audience of 700 executives to send engineering projects to fledgling Russian software shops.
A standing ovation greeted Mikhail Gorbachev when he took the stage last April in a packed Boston hotel ballroom. But the former Soviet President wasn't there to discuss perestroika or Vladimir Putin. Rather, in his speech to the Massachusetts Software Council, Gorbachev talked up Russia's world-class programming skills, urging the audience of 700 executives to send engineering projects to fledgling Russian software shops. World statesman turned pitchman: It's a sign of the growing stakes in global outsourcing, where developing countries from Argentina to Vietnam are scrambling to lure services work from the U.S., Europe, and Japan.
Their inspiration is India. The South Asian giant booked $22 billion in business last year answering customer phone calls, managing far-flung computer networks, processing invoices, and writing custom software for multinationals from all over the world. Other developing countries see what outsourcing has done for India's economy - including creating more than 1.3 million jobs during the past decade - and want a piece of the action. "National and even regional governments are making increasingly sophisticated efforts to attract offshore services," says Paul Laudicina, head of the Global Business Policy Council at A.T. Kearney Inc.
It's no wonder so many countries covet a Bangalore of their own. Compared with capital-intensive manufacturing, service businesses are cheap to set up -- and can generate a hundred times as many jobs per dollar invested. Plus, the sector is exploding. Researcher Gartner Inc. estimates offshore info tech and business-process outsourcing amounted to $34 billion in 2005 and could double by 2007. India's 60% share of the pie is set to decline, in part because success there is driving up wages and job turnover steeply. That leaves room for other nations to stake their claims. By 2007, Gartner figures, they'll pull in a combined $30 billion from outsourced services work.
Some contenders in the global outsourcing race are big developing countries looking to parlay low wages and plentiful labor into export service jobs. China leads the pack, thanks to its huge human resources and success attracting manufacturing work. Already a force in writing software built into other products, China is now chasing India's lucrative IT and business services work. Russia, Brazil, and Mexico are likewise piling in, offering costs and skills often on par with India's, plus advantages such as closer proximity to U.S. and European markets.
SPECIALIZING
Even tiny countries such as Nicaragua, Botswana, and Sri Lanka are trying to grab the brass ring. To lure clients, they're sending trade missions to outsourcing expos, subsidizing training and office parks, and offering tax breaks. "From the President on down, this is a top priority for us," says Juan Carlos Pereira, executive director of Nicaraguan trade promotion agency ProNicaragua. His country hosts three small telemarketing outfits and an employee support center for the Latin American operations of Spanish telecom giant Telefónica. Hourly wages are about 75% higher than in India, but only half the cost in neighboring Panama and Costa Rica. Pereira hopes to announce a call-center deal with a big U.S. Internet company by March and to create 4,000 call-center positions by 2009.
The economic and social benefits extend far beyond immediate jobs. India's software industry association, Nasscom, figures that each new worker in the info tech sector creates seven indirect positions, from janitors to security guards. "Everybody wants to get into the game because it's a virtuous economic development model," says Nasscom Vice-President Sunil Mehta. To compete, countries often must improve their telecoms, airports, and even business laws -- moves that pay long-term dividends. Clean, well-paying service jobs boost demand for educated workers, an impetus to improving schools and training. And the high-level skills learned "spill out to the economy as a whole," says Diana Farrell, director of the McKinsey Global Institute.
Still, success isn't guaranteed. Because they lack India's scale and experience, emerging rivals have to differentiate themselves sharply to win contracts, says Kris Wadia, a London-based partner at Accenture Ltd. who runs the consultancy's global delivery network. Egypt is selling itself as a low-cost specialist in European language call centers. Singapore and Dubai say their safety and legal systems give them an edge in handling high-security and business-continuity services. The Philippines, a former U.S. colony, draws on long-standing cultural ties and solid English skills to snare Anglophone call-center work. And Central and South American countries use their Spanish skills to grab call-center contracts for the Hispanic market in the U.S.
New players are also taking advantage of a growing desire by corporations to spread out their outsourcing. "Companies don't want to have all their eggs in one basket, as far as India is concerned," says Michael Henderson, Asia managing director for Tampa-based call-center operator Sykes Enterprises Inc., which has 37 facilities scattered from Costa Rica to the Philippines. Instead, clients are adding "near-shore" locations only a few hours away by air and usually in proximate time zones. For U.S. outsourcers, that's Latin America, where back-office operations are blossoming from Argentina to the Rio Grande. European companies turn to Central and Eastern Europe, the Middle East, and Africa.
Russia is also playing the near-shoring card, but it's aiming at high-end programming jobs. With its strong engineering culture dating to the Cold War, Russia is brimming with underemployed talent available at rates about one-fifth those in the U.S. A handful of local champions has emerged, including Moscow-based ITCI and a firm called DataArt Inc. that has engineers in St. Petersburg and a head office in New York. None has yet matched the success of Moscow's Luxoft, which snagged high-profile jobs developing a document management system for Boeing and a sophisticated customer management tool for Deutsche Bank. "We offer quality, dedication, and most of all, stability, which is difficult to find in India," says Luxoft CEO Dmitry A. Loschinin.
Perhaps the biggest surprise these days is the emergence of Africa as an outsourcing hub. Led by South Africa, which already has more than 500 call centers serving companies such as Lufthansa and General Electric Co. in English, Dutch, and other languages, other countries on the continent are jumping on the bandwagon. Cairo-based Xceed Contact Center handles calls in Arabic and European languages for Microsoft, General Motors, Oracle, and Carrefour. The latest hopeful is Botswana, which is promoting English skills, a strong bond rating, tax breaks, and subsidies for training to attract call centers.
The rise of so many new locations for outsourcing is forcing existing providers to get even more global. U.S. companies such as IBM and Accenture Ltd. are beefing up their presence in Central Europe and Brazil. Indian giants such as Infosys Technologies Ltd. and Tata Consulting Services Ltd. are buying or opening operations in China and Europe. And No. 2 Mexican outsourcer Neoris Inc., which runs centers in Monterrey and Rosario, Argentina, is opening a facility in Budapest to handle European clients. "The point is to serve customers wherever they are," says Carlos Castilla, vice-president for services outsourcing at Neoris. And to tap into the talent of countries hungry to join the outsourcing craze.
janvier 25, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Chez SEB, les syndicats dénoncent la politique du "tout-chinois"
Extrait de l’article du Monde :
"La direction veut tout faire fabriquer en Chine, où elle a déjà un site de production à Shanghaï, pour gagner plus d'argent, affirme Hubert Jegout, secrétaire (CFDT) du comité d'établissement des Vosges. C'est dégueulasse ! Le groupe SEB a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires en hausse de 7,6 % et 2,5 milliards de bénéfices. Il va y avoir des drames."
SEB a annoncé, le 16 janvier, avoir réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 2,463 milliards d'euros, en progression de 7,6 %. A cette occasion, le groupe avait prévenu les analystes financiers que son bénéfice opérationnel serait proche de celui de 2004, soit 261 millions d'euros, contre 280 millions d'euros attendus jusque-là.
Les syndicats dénoncent aussi la politique d'acquisition de SEB ces dernières années, aux Etats-Unis, au Brésil ou encore en Italie, et estiment que la direction veut faire payer la note aux salariés. Ils espèrent mobiliser ces derniers et surtout faire réagir les pouvoirs publics.
"Nous voulons faire passer le message au gouvernement pour qu'il rende illégal ce type de pratique, explique Yannick David (FO). Nous n'avons aucune concurrence en France et en Europe, la politique de la direction se résume à un mot : la "chinoitisation" à outrance. Si le gouvernement laisse faire, il n'y aura plus demain de fabrication de petit électroménager en France."
janvier 24, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
délocalisation de la fabrication de pizzas
à groland
File Attachment: groland_pizza12.wmv (2797 KB)
janvier 24, 2006 | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Les anglais étudient la délocalisation des services publics
Un document de décembre du ministère du travail anglais, intitulé “processus de délocalisation” étudie la possibilité de délocaliser à l’étranger, via des prestataires de services, certaines tâches pour diminuer les coûts. Cela entrainerait la délocalisation d’une partie, voire de la totalité de certains services.
janvier 24, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Offshore programming livre blanc, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Réflexions de syndicalistes sur les délocalisations
Les syndicats sont-ils mortels?
Par ailleurs, notre syndicalisme n'est pas adapté à l'évolution des entreprises. Nous devons réfléchir aux frontières des lieux de négociations et nous demander comment, lorsqu'on négocie certaines choses, on ne doit pas le faire uniquement pour l'entreprise où l'on est, mais pour toutes les entreprises qui participent à la production, à l'évolution de l'entreprise. Je pense en particulier aux sous-traitants et à tous les phénomènes de délocalisation, où l'on rencontre des difficultés particulières.
janvier 24, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
PSA renforce ses achats internationaux
+ de détails dans l’usine nouvelle. Extrait:
Depuis 2004, il implante des bureaux d’achats dans les pays à bas coûts où il dispose déjà d’une implantation industrielle. Dernier en date, l’Iran où il compte ouvrir, cette année, une structure adossée à son partenaire Iran Khodro. Elle complètera un réseau qui comprend déjà des bureaux dans le Mercosur, en Chine, en Turquie et en République Tchèque
Rien ne filtre bien sûr aux achats de Peugeot qui cherchent l’outsourcing surtout via leurs filiales pour éviter les ennuis sociaux. Les fournisseurs sont cependant systématiquement interrogés sur leurs possibilités et certains font même croire qu’ils font de l”offshore tout en faisant faire en France ou ailleurs soit à perte soit avec des migrants.. “saisonniers”..
Ce cas est typique de l’évolution à la française vers l’offshore.. par des chemins tortueux, en douce et sans vraiment de concertation..
Pendant ce temps là, les autres nations occidentales accumulent la pratique et donc la stratégie et la tactique pour conserver ou acquérir d’autres positions de force…
janvier 21, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Le revenu de Tata Consulting augmente de 29%
http://www.informationweek.com/outsourcing/showArticle.jhtml?articleID=175804143
pour le dernier trimestre (171,5 millions USD de profit net pour ce trimestre)
janvier 18, 2006 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack