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Quand l'Inde et la Chine unissent leurs forces pour dominer le marché mondial IT (JDN)
Quand l'Inde et la Chine unissent leurs forces pour dominer le marché mondial IT parle du “rapprochement” entre l’Inde et la Chine en IT. On parle de ceci depuis la visite du premier ministre chinois en Inde.
Surprenant dans cet article du JDN l’avis comme quoi la Chine va faire des packages et l’Inde de l’offshore. On ne comprend pas très bien non plus ce qui est appelé “marché” (est-ce l’endroit où sont les ressources ou où sont les clients ? ).
Comme nous l’avons déjà répété plusieurs fois dans ce blog, nous ne pensons pas que l’”offshore” (délocalisation de développement d’applications à usage en partie au moins national) est une activité pérenne pour la Chine et l’Inde. En effet, les MARCHES (au sens de “clients”) d’avenir sont là bas et on ne voit pas pourquoi les sociétés indiennes ou chinoises s’”embeteraient” à vouloir faire de l’offshore alors qu’un marché gigantesque leur tend les bras.
Ce marché captif leur donnera tous les moyens pour devenir des acteurs GLOBAUX qui auront la possibilité très rapidement de remplacer les leaders actuels que sont Accenture, CapGemini, EDS et autres SSII.
On observe d’ailleurs depuis quelques temps des achats de sociétés par les sociétés indiennes un peu partout dans le monde, dans les zones comme l’ex-URSS pour s’assurer de compétences et dans les zones classiques d’actions pour avoir une offre globale ou acquérir des compétences fonctionnelles.
En France, certains cabinets de fusion-acquisition ont déjà des missions confiées par des sociétés indiennes pour acquérir des SSII françaises (classiques) d’une taille assez importante 200 et + personnes.
avril 28, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
D'après Mc Kinsey, une nouvelle vague de délocalisation sur les usines
Offshoring: Factory workers are next - silicon.com
Raisons invoquées: les nations en développement ont acquis des technologies de plus en plus développées et la pression sur les coûts augmente en Occident.
Problème récurrent de sémantique en anglais: est-ce qu’on considère les “localisations” (nécessaires pour produire mieux et moins cher pour VENDRE dans ces “nouveaux” pays) comme de l’offshoring
avril 27, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Offshore à l'envers: un exemple
Sur un site français de recherches de compétences, la demande suivante:
“Contexte : déploiement d'un progiciel (EVOLAN de SOPRA Groupe), pour FILIALE XXX, à l'international, sur AS400, avec interface WEB pour le back office.
Poste : La personne cherchée doit réaliser les tâches suivantes (celles de Monsieur X) pour le projet Russe seulement.
Monsieur X est rattaché aux méthodes et assure pour l'international certaines tâches sans en être pour autant responsable
· Assure les sauvegardes locales
· Assurer les livraisons de l'éditeur en local et en Russie (patch et nouvelles version)
· Réalise un manuel d'exploitation pour la Russie
· Réalise l'intégration en Russie (première version le 20 mai)
· Définir les taches liées à la production
· Installation en Russie (partie AS400 et WEB)
· Gère les habilitations AS400, le déploiement soft dans les différents environnement locaux mais aussi les futurs environnements en Russie.
En somme Monsieur X est transverse.
La personne cherchée doit faire la même chose pour la Russie quand Monsieur X n'est pas là (back up Russie en quelque sorte).
Une partie de ces choses est déjà initiées voire faites. En plus de ces tâches, il s'agira de prendre en charge certains dossiers :
- plannings « end of day »
- tests de bout en bout
- déplacements en Russie (installations, paramétrages, formations utilisateurs)
- Etudes et dossiers techniques
- Encadrement éventuel des équipes de développement SOPRA
L'Anglais courant est un pré-requis obligatoire (parlé, lu et écrit).
Compétences: COBOL et AS400
Lieu : IDF avec déplacements courts en Russie
Durée: Longue
Merci de m'envoyer votre CV ainsi que votre prix en sous-traitance si vous êtres disponible et que vous avez ces compétences.”
C’est un bon exemple de ce qu’est l’offshore à l’envers, ce qu’on appelle les exportations de services, et ceci dans un pays où il y a de l’offshore …
avril 25, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing, Russie, CEI | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Alain Lefebvre (6nergies.net) donne les raisons du développement de sa plate forme en Pologne
3 questions à Alain Lefebvre (6nergies.net) permet de lire un vrai langage sur l’offshore, par exemple:
“Quels sont selon les critères de réussite d'un projet offshore ?
La plupart des gens qui veulent faire de l'offshore sont incapables de travailler à distance. Pour un oui ou pour un non, ils vous convoquent en réunion. L'important est de motiver les développeurs avec lesquels vous travaillez, de les encourager, d'être clair avec eux et de suivre et tester attentivement leur travail. Le premier élément est donc de savoir si l'on est capable de travailler avec une équipe offshore, car il faut une implication forte et il faut savoir travailler à distance.
Le coût est la cerise sur le gâteau. En l'occurrence, j'ai payé 50% de moins que les tarifs habituellement pratiqués en France. Mais l'essentiel est de savoir comment on travaille avec les développeurs. C'est ce que j'appelle le peopleware. Les développeurs ont un ego important et ils sont parfois susceptibles, il faut savoir les motiver et ne pas se positionner en donneur d'ordres. Sinon, vous obtenez le minimum syndical, alors qu'ils font des miracles quand ils sont bien encadrés et suivis.
Il faut les comprendre, parler leur langage, les intéresser, leur donner de la latitude de choix, par exemple pour les techniques ou le design. Ainsi, alors que l'application n'existait pas encore, les premières questions avec les équipes techniques ont concerné le design, en termes de performances, pour anticiper la montée en charge. J'ai fait confiance à l'équipe, c'est une relation qui se construit avec le temps et qui doit être bilatérale.
Le peopleware est la chose la moins bien comprise dans ce genre de projets. Certains directeurs de projet continuent d'imposer des mesures coercitives et une masse importante de documents à remplir. Et en plus, ils voudraient que les développeurs soient de l'autre coté du monde pour que ce soit moins cher. Avec des Chinois ou des Indiens, je ne sais pas ce que cela donne, je n'en sais sincèrement rien, mais je suis curieux de voir.”
La Pologne, en raison de son intégration à l’Union européenne n’est pas une destination d’offshore pérenne ou très intéressante en prix mais les éléments donnés par Alain Lefebvre sont les vrais éléments qui comptent quand on veut mener corretement un développement en offshore.
Il convient toutefois de différencier les projets “classiques” où à notre avis il ne faut pas donner trop de latitude aux développeurs qui doivent se contenter d’être des exécutants (à moins qu’on leur demande d’avoir un travail de “conseil” et de critique) et les projets créateurs, par exemple web où leur avis est souvent, de par leur culture différente, intéressant.
avril 20, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Gartner ne voit pas d'impact à long terme sur l'outsourcing en Inde suite au vol commis par des employés d'un centre outsourcing
TechWeb | News | Gartner: Indian Outsourcer Fraud No Big Deal
Des employés d’un centrne d’outsourcing ont dérobé de l’argent à des comptes américains grâce aux données bancaires qu’ils détenaient par leur travail.
Gartner considère que de tels cas ou des problèmes de copyright peuvent faire perdre confiance en l’Inde à court terme mais pas à long terme.
Il est certain que la sécurité et la sureté sont des questions importantes quand on décide de faire de l’offshore mais il semble bizarre de toutes façons d’offshorer et d’outsourcer en délocalisant des applications sensibles ou utilisant des données bancaires.
Par ailleurs, faire ça dans des pays très éloignés que l’on peut rarement “visiter” est aussi très risqué.
En développement informatique, l’offshore ne peut à notre avis, concerner que du développement d’applications bien spécifiées (bien spécifiées n’étant pas forcément spécifiées en détails mais souvent spécifiées avec des limites claires d’intervention —> boite noire et pas FORCEMENT boite blanche)
avril 19, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack
Les actuels et futurs pays d'outsourcing
Release of the Global Outsourcing Report présente un tableau assez intéressant sur les pays actuels et futurs de l’offshore programming (pays où on fait de l’offshore programming).
2 index: the Global Outsourcing Index (GOI) and the Future Outsourcing Rank (FOR)
Nous continuons de penser que classer PAR pays n’est pas très judicieux (il y a des bons et des mauvais de partout) mais puisque ça semble être le mode définitivement choisi… il faut bien s’y adapter..
avril 18, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
Nombre de diplomés IT en Russie et en Inde
La Russie a lancé une grande offensive médiatique pour développer l’outsourcing et l’offshore-programming puisque les pouvoir russes ont enfin compris que la réputation IT de l’Inde avait été construite notamment par de la communication.
En effet, tous les spécialistes connaissent la prédominance de l’ex-Urss en sciences et notamment en mathématiques et informatique sur l’Inde mais ceci est tellement mal présenté et mal vendu que les possibilités russes, ukrainiennes notamment ne sont pas connues et sont même parfois dans l’’esprit des gens situées plus loin et plus difficiles d’accès que celles de l’Inde (alors que Moscou est à 3,5 heures d’avion et n’a que 2 heures de décalage ;-))
Auriga a publié en 2004 un tableau intéressant de comparaison en nombre de diplomés susceptibles de travailler en IT. Nous en avions parlé à l’époque et pour satisfaire quelques demandes de nos lecteurs, nous redonnons le lien vers l’article et les tableaux.
Supplement IT Graduates in India and Russia:
Statistical Data
India IT Labor Supply / Software Industry | ||||||
2000-01 | 2001-02 | 2002-03 | 2003-04 | 2004-05 | 2005-06 | |
Number of engineering graduates | 201,246 | 233,947 | 259,130 | 294,251 | 327,013 | 368,672 |
Degree (4-year course) | 82,107 | 109,376 | 128,877 | 151,856 | 178,922 | 214,658 |
Diploma (3-year course) | 119,139 | 124,572 | 130,252 | 142,395 | 148,091 | 154,014 |
Number of IT (Com Sc, Electronics, Telecom) professionals | ||||||
Engineering IT graduates (degree) | 53,370 | 71,066 | 81,423 | 93,968 | 99,162 | 109,983 |
Engineering IT graduates (diploma) | 41,128 | 44,175 | 45,221 | 45,871 | 47,017 | 48,193 |
Total | 94,498 | 115,241 | 126,644 | 139,839 | 146,179 | 158,176 |
Number of IT professionals entering workforce | 74,364 | 90,867 | 71,961 | 79,593 | 83,233 | 90,152 |
Engineering IT graduates (degree) | 42,696 | 56,853 | 47,225 | 54,502 | 57,514 | 63,790 |
Engineering IT graduates (diploma) | 31,669 | 34,015 | 24,736 | 25,091 | 25,719 | 26,362 |
Number of non-IT engineers entering IT workforce | 32,025 | 35,612 | 39,746 | 46,324 | 54,250 | 63,149 |
Number of graduates (other disciplines) entering IT workforce | 26,597 | 31,620 | 34,926 | 39,205 | 42,446 | 47,061 |
Total fresh IT labor supply | 132,986 | 158,099 | 146,633 | 165,121 | 179,929.00 | 200,362 |
Source: Nasscom
Russia’s New IT Labor | ||
2002 - 2003 | 2003 - 2004 | |
Number of IT engineering (Com Sc, Electronics, Telecom) graduates | 42,138 | 45,994 |
Number of math and physics graduates | 21,577 | 22,132 |
Number of non-IT engineering graduates capable of entering IT workforce | 69,072 | 76,435 |
Number of graduates (other disciplines) capable of entering IT workforce | 70,631 | 81,270 |
Total fresh IT labor supply | 203,418 | 225,831 |
Source: Auriga Research, 2004
avril 18, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing, Russie, CEI | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
5 liens intéressants à propos de la Russie aujourd'hui
avril 18, 2005 in Russie, CEI | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
EETimes.com - China should cooperate on technology, says China's prime minister
EETimes.com - China should cooperate on technology, says China's prime minister annonce un possible rapprochement entre l’Inde et la Chine. Ce rapprochement évident vu de l’extérieur sera certainement difficile tant les différences et la concurrence entre ces 2 pays sont importantes.
Il est certain que de grosses sociétés indo-chinoises et chino-indiennes vont toutefois naître très rapidement car le marché asiatique est énorme et ON NE VOIT OBJECTIVEMENT PAS POURQUOI ET COMMENT il serait pris par des sociétés autres que locales…
Nous pensons d’ailleurs que c’est pour cela que l’”offshore” asiatique n’est pas pérenne car les capacités de production et de développement dans le cadre d’offshore programming vont d’abord être utilisées pour le marché local plutôt que pour des marchés fragmentés et lointains comme la France ou même le patchwork européen.
avril 12, 2005 in Délocalisation, Externalisation, Offshore programming, Outsourcing | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack
La Russie, leader bientôt des exportations de logiciels ?
MOSCOU, 5 avril - RIA-Novosti. Ces dernières années, le marché mondial des exportations de logiciels croît à un rythme vertigineux (plus de 20% par an, selon certaines estimations). L'Inde est le leader mondial incontestable. La Russie fait partie des trois plus
gros exportateurs des services IT. D'après l'association RUSSOFT, entre 25 000 à 30 000 programmateurs en Russie travaillent actuellement à l'exportation de logiciels. Le chiffre d'affaires de ces ventes s'est monté en 2004 à 560 millions de dollars. Il doit atteindre 740 millions de dollars en 2005 et franchir la barre d'un milliard de dollars en 2007.
Des dizaines de sociétés étrangères, dont Intel, Motorola, LG, Deutsche Bank et d'autres encore ont en Russie leurs propres (ou travaillant sous contrat) centre de conception de logiciels.
Comme l'a noté au cours d'une conférence de presse à RIA-Novosti Dmitri Lochtchinine, président de la compagnie Luxoft, de nombreuses compagnies occidentales ne pouvaient même envisager il y a quelques temps encore de coopérer avec une entreprise de programmation en Russie. Mais la situation a fortement changé aujourd'hui. "Chaque
semaine, nous recevons plusieurs demandes de la part de grosses sociétés qui viennent en Russie et qui s'intéressent aux services que nous offrons". Luxoft possède de gros contrats avec Boeing, Deutsche Bank, IB, Citibank, Dell et d'autres sociétés occidentales.
En Russie, la programmation offshore est développée par des sociétés mondiales telles que Intel, Motorola, Sun, Hewlett-Packard. Elles créent des laboratoires de conception de logiciels et embauchent aussi bien des programmateurs que des compagnies russes qui
élaborent du soft sur mesure (Luxoft, Spirit, Kaspersky, ABBYY, TopS BI, Epam Systems et d'autres).
avril 12, 2005 in Délocalisation, Offshore programming, Outsourcing, Russie, CEI | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack